ASSE : comment les Verts ont financé leur coûteux mercato estival

La solution de l’emprunt aurait été bien utile aux Verts.

Échaudé par plusieurs périodes de mercato quelque peu manquées avec Christophe Galtier, l’ASSE a choisi de changer son fusil d’épaule cet été en se tournant vers l’emprunt. Selon L’Équipe, Sport Value, une société spécialisée dans le conseil de gestion et la cotation des clubs, aurait ainsi aidé Viridis, la holding qui détient 88 % de la SASP ASSE Loire (les 12 % revenant à l’association), à emprunter en Allemagne. La structure de cet endettement reposerait sur un premier emprunt de 10 M€ et un second de 15 M€, sur une courte durée et à un taux élevé.

Cet argent a doté le club « d’une masse salariale record (+ 25 % versus la saison passée) et d’un budget historiques (74 M€, le sixième de France), glisse Caïazzo, qui aurait déjà contracté un emprunt de 10 M€ en Angleterre, l’année dernière. Jamais l’ASSE n’avait pris autant de risques financiers ». 

On comprend ainsi mieux comment les Verts ont pu sortir le chéquier cet été en achetant Rémy Cabella et Wahbi Khazri ou en prolongeant Mathieu Debuchy et Yann M’Vila. Cela ne se révèle toutefois pas sans risque, les Verts ayant la quasi obligation d’être performants sur le terrain malgré la forte hausse à venir des droits TV. Le RC Lens, incapable d’honorer ses dettes et dont le Crédit Agricole Nord de France était devenu propriétaire, en 2011, a déjà payé pour le savoir dans le passé.

JP