ASSE – Mercato : Loïc Chavériat fonde de gros espoirs sur l’arrivée de Khazri

Dans sa chronique, il évoque aussi les cas M’Vila, Cabella, Monnet-Paquet, Beric et Diony.

« Pour l’instant le Mercato est assez calme. C’est sans doute lié à la Coupe du monde. Je pense que les choses vont s’emballer sur la fin du mois. On a fait resigner Debuchy. C’est une bonne chose. Il est expérimenté. Il apporte offensivement. Ce serait bien que M’Vila reste aussi. C’est un très bon relayeur. Avec lui, on garderait la même ossature. On aurait une bonne colonne vertébrale. Pour Cabella, l’OM demande trop d’argent. Il faut attendre. Il veut rester. Ça peut faire pencher la balance. Je pense que c’est le genre de dossier qui peut se régler sur la fin du marché. L’OM ne le gardera pas. Plus le temps va passer et plus ce sera jouable de trouver un terrain d’entente, à moins qu’il parte à l’étranger. Il faudrait qu’on se renforce devant. C’est là où on est le moins armé. Khazri est la priorité de Gasset. C’est normal. C’est un très bon joueur. Il est très technique, il marque, il tire bien les coups de pied arrêtés et il peut jouer à plusieurs postes. J’espère que ça va se faire, ce serait une très bonne recrue.

"Le club miserait plus sur Diony car il a du contrat, mais je trouve que Beric offre plus de garanties."

J’ai vu que Beric pourrait partir. Je suis assez partagé. Il connait le club et il marque des buts. Avec un joueur comme Khazri, il devrait être mieux alimenté. Il peut nous faire une bonne saison. Il ne faut pas oublier ce qu’il a fait en début d’année. Le club miserait plus sur Diony car il a du contrat, mais je trouve que Beric offre plus de garanties. Sinon, je suis content que Monnet-Paquet reste. C’est un bon joueur de club. Je l’aime bien. Et c’est bien aussi d’avoir gagné nos deux premiers matches amicaux, surtout celui contre Marseille. Ça donne confiance. Les jeunes se montrent. On sent une volonté du club de s’appuyer un peu plus sur le centre de formation. C’est ce qu’il faut. Il y a toujours eu de bons jeunes à « Sainté ». Il ne faut pas hésiter à les lancer. »

Laurent HESS