A 33 ans, l'ancien lillois se réjouit d'avoir trouvé un club de la dimension de l'ASSE alors qu'il était au chômage après sa mise à l'écart à Al-Nasr.
Yohan CABAYE :On est déçus. C'était un match important. On a perdu mais je pense qu'on a répondu présent. On n'a pas été mis en danger plus que ça. Après, il faut qu'on travaille les automatismes. Physiquement aussi car tout le monde n'est pas au top. La trêve va permettre tout ça. On a eu une mauvaise semaine. On a pris aucun point en deux matches. Mais on va bien travailler pour la réception de Toulouse. il faudra gagner.
Pourquoi ce choix de rejoindre l'ASSE ?
C'était un choix très facile. J'étais dans une situation assez compliquée, sans contrat, sans club. J'ai eu de la chance que Saint-Etienne s'intéresse à moi. Je n'ai pas réfléchi très longtemps. J'ai l'opportunité de faire une belle saison ici, dans un club ambitieux, avec de belles compétitions à jouer, un public extraordinaire. Tout ça a fait que je ne pouvais pas refuser.
En plus, vous retrouvez votre ami Mathieu Debuchy...
Oui. Ça a beaucoup joué aussi. Ça ma fait plaisir de le retrouver, de pouvoir vivre ce beau challenge avec lui. Je suis très très heureux d'être ici.
Que vous a-t-il dit pour vous convaincre de le rejoindre ?
Il m'a parler de l'ambiance, de la ferveur. Il m'a dit que je serai bien. Et il y a aussi le fait de jouer dans ce stade extraordinaire et de disputer la Coupe d'Europe.
Vous avez eu d'autres sollicitations ?
Oui. Mais c'était moins intéressant.
Très bien. J'ai beaucoup travaillé. Pendant six mois, à Al-Nasr, je m'entraînais seul avec un préparateur physique du club, même si je ne jouais plus. Et cet été, j'ai fait le nécessaire pour pouvoir arriver avec une bonne base physique. Maintenant, il faut surtout que je retrouve mes marques avec le ballon. C'est une question de repères. Mais je suis très motivé. Le terrain me manquait. Je sais que si physiquement ça va, le reste va suivre.
Comment avez-vous vécu cette période ?
Ce n'était pas facile. Je me suis posé des questions. Mais je n'ai pas lâché, j'ai travaillé et j'ai la chance de pouvoir me retrouver ici. Je sais ce que c'est d'être écarté maintenant, de se retrouver sans club.
Quels sont vos objectifs ?
J'arrive avec mes caractéristiques, mon caractère. Je suis là pour jouer, forcément. J'ai pris de l'âge, de l'expérience, et le groupe est quand même très jeune. C'est important de pouvoir échanger, discuter. Je vais aider le coach et le groupe. Mais j'ai envie de jouer le plus possible.
J'ai côtoyé Stéphane Ruffier, Loïc Perrin et Yann M'Vila en équipe de France. Et j'ai joué plusieurs fois contre Wahbi Khazri et Ryad Boudebouz.
Quel regard portez-vous sur ce groupe ?
Il y a de très bons joueurs. Il y a eu pas mal de changements cet été. Les états de forme sont très différents. Il va falloir un peu de temps pour que tout le monde soit au même niveau et l'équipe sera compétitive. Mais je ne me fais pas de souci. Il y a de la qualité. Il faudra trouver une cohésion. On va travailler pour ça.
Trouvez-vous que le regard sur l'ASSE a changé ?
Je ne sais pas. Le mien a toujours été le même : l'ASSE est l'un des meilleurs clubs français, un club mythique. Quand vous avez l'opportunité de signer ici, c'est quelque chose d'important. Le club a eu des hauts et des bas mais depuis quelques années, il rerjoue le haut du tableau. Il se qualifie régulièrement pour l'Europe. C'est un club ambitieux.
Et la L1, trouvez-vous qu'elle a changé ?
Il y a de très bons joueurs et de très bonnes équipes. J'ai vu le regard de l'étranger. C'est un championnat qui est considéré. Je suis très heureux d'y revenir, de pouvoir rejouer. Et j'espère que l'équipe aura de très bons résultats.
Que pensez-vous du tirage au sort de la Ligue Europa ?
On a un bon groupe. Ça aurait pu être plus difficile. Mais en Coupe d'Europe, il y a rarement des matches faciles. Wolfsburg, c'est une bonne équipe. La Gantoise, c'est souvent compliqué contre les Belges. Et les Ukrainiens, il ne faut pas croire que ça fera six points assurés. Il va falloir se méfier. Mais on peut espérer passer ce tour.
Laurent HESS
A 33 ans, l'ancien lillois se réjouit d'avoir trouvé un club de la dimension de l'ASSE alors qu'il était au chômage après sa mise à l'écart à Al-Nasr.
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