ASSE, OM, FC Nantes - Mercato : Cinq choses à savoir sur William Vainqueur

Ayant connu une saison en demi-teinte avec le club turc d’Antalyaspor, l'ancien nantais, et marseillais, est notamment annoncé à l'AS Saint-Etienne. Voici 5 choses à savoir sur lui.

Un caractère bien affirmé

Durant sa carrière, Vainqueur a connu six clubs : le FC Nantes de 2006 à 2011, le Standard de Liège jusqu’en 2014, le Dynamo Moscou l’année suivante, l’AS Roma jusqu’en 2016, puis l’OM lors de la saison 2016-2017 et enfin le club d’Antalyaspor. Qui dit clubs, dit dirigeants et entraîneurs avec qui ça ne s'est pas toujours bien passé. Evoluant sous forme de prêt à l'OM, et sortant d'une bonne saison, Vainqueur n’était pas contre une poursuite de son aventure. Problème, les dirigeants olympiens n’ont pas émis d’offre. Un acte qui l'a fortement déçu et qu'il ne s'est guère privé de commenter sur les réseaux sociaux avec une photo où il écoute les consignes de Rudi Garcia. En légende : "Après l'heure, c'est plus l'heure... #paroles #paroles #paroles". Ambiance...

Pistonné, mais jamais sélectionné

Coéquipiers dans le club du Dynamo Moscou, avec lequel ils ont disputé la Ligue des Champions, Vainqueur a rapidement impressionné l’ex-international français, Mathieu Valbuena. Par son engagement physique et son abattage sur le terrain. Des qualités valorisées par Valbuena qui parle même de lui comme un futur sélectionné en équipe de France : "Il y a beaucoup de concurrence en sélection avec Pogba, Matuidi, Cabaye... Beaucoup de monde postule, mais William est jeune et a un gros potentiel." Une première sélection toujours attendue par Vainqueur…

Un drôle de surnom

En Belgique, au Standard de Liège où il a joué trois ans (2011-2014), William Vainqueur était surnommé "pare-chocs". Un surnom spécial qu’explique le journaliste belge Didier Schyns pour la chaîne Phocéen TV : "Physiquement il tient le choc, très solide sur le terrain, il était très difficile de le faire tomber, c’est un vrai milieu de terrain moderne capable de ratisser beaucoup de ballons dans un match.". Mais William Vainqueur n’est pas fan de ce surnom qui pour lui a un sens péjoratif. L’ex nantais se voit plus comme un "regista", mot employé en Italie pour désigner un joueur qui organise le jeu "Pare choc est plus négatif que le terme italien de regista. J’aime bien donner réguler l’équipe, faire partir le jeu, donner le tempo. Et ça m’arrive de me trouver un peu plus haut" (rtl.be).

Un progrès disciplinaire

Sur un terrain, William Vainqueur n’est pas du genre à s’économiser. Une qualité qui fait de lui une personne appréciée des supporters. Agressif, il récupère beaucoup de ballons, et effectue un gros pressing sur l’adversaire. Seul petit problème : l’ancien Marseillais payait souvent son agressivité par un nombre de cartons jaunes élevé. Lors de son passage dans le championnat Belge, il a totalisé 25 cartons jaunes en 67 matchs joués. Cependant, le joueur a beaucoup travaillé dans ce domaine et les résultats sont saisissants ! Au Dynamo Moscou, il a seulement comptabilisé 10 cartons jaunes en 42 matchs. Un ratio encore élevé mais qui s’améliore au fil du temps : 8 cartons jaunes en 33 matchs à Marseille et 5 reçus en 21 matchs sous les couleurs de l’AS Roma.

Taillé en pièces par Leonardo

Entrainé par le Brésilien Leonardo à Antalyaspor, William Vainqueur  serait loin d’être le joueur idéal. Pas concerné par la vie du club et par les entrainements. "Samir Nasri, Jérémy Ménez et William Vainqueur ne s’entraînent souvent pas avec l’équipe et ne prennent pas Antalyaspor au sérieux" (OuestFrance). "J’ai travaillé à l’AC Milan, l’Inter et au PSG mais il n’y a jamais eu de tels incidents avec les joueurs. Quand j’ai demandé à suspendre ces 3 joueurs, j’ai été viré" Les dirigeants turcs ont en effet préféré renvoyer l’entraineur brésilien… Un manque de sérieux et de discipline qui lui avait causé un renvoie du centre de formation de l’AJ Auxerre par Daniel Duroir. Ce dernier, qui décide de garder ou non les jeunes joueurs du centre, avait souligné lui aussi son manque de sérieux : « À un moment, ça m’a gavé. On avait des gros soucis de comportement au collège, il n’était pas sérieux, il répondait aux profs, il ne travaillait pas. Comme ça peut arriver avec les gamins de la région parisienne» (Sofoot).

L.M et T.G.