par Alexandre Corboz

Ligue 2 - Supporters : Bavure policière après le match Le Havre - Nîmes ?

On le dira jamais assez sur ce site : si les supporters de clubs en France doivent assumer leurs erreurs, et leurs excès parfois constatés, il serait grand temps que les pouvoirs publics assument les leurs.

On ne parle pas des stupides décisions préfectorales, qui interdisent les déplacements, ou même l'ahurissante attitude du Ministère de l'Intérieur qui organise des réunions sans convier les association de supporters, mais des forces de l'ordre. Et lorsqu'on lit, via le site de France-Football, ce qui a pu se passer après la rencontre de L2, vendredi dernier, entre Le Havre et Nîmes, on prend peur. Si les faits sont avérés, des sanctions devraient vite tomber. Jugez plutôt, au travers d'un témoignage d'un supporter nîmois, sur ce qu'il s'est passé au terme de la rencontre. "Les policiers nous demandaient d’attendre. Là, ils ont attrapé celui qui avait cassé le siège, un mineur de 17 ans. Ça a un peu gueulé mais aucun coup n’est parti. Et puis les flics se sont mis à charger les jeunes dans les couloirs et l’un d’entre eux a été ouvert à la tête. Là, j’ai vu ce jeune par terre et les policiers ont alors rechargé et tapé sur tout le monde à côté de lui. Moi j’ai voulu me protéger, j’ai pris cinq ou six coups de matraque. J’ai le bras cassé et je suis arrêté 30 jours. Heureusement, mon assurance va prendre le relais et payer les frais(...) Cela fait presque quinze ans que je fais des déplacements. Parfois c’est chaud mais je n’avais jamais vu ça."

Le version policière complètement différente

De son côté, la police a tenu à donner sa propre version des faits au média 76actu. Différente, forcément. "Pour commencer, et juste avant le début de la rencontre, une trentaine de supporters de Nîmes avaient été repérés : ils étaient alcoolisés et lançaient des pétards. L’un de ces supporters a cassé un siège. Les gardiens de la paix l’ont donc attendu à la fin de la rencontre, pour l’interpeller. Mais au moment où ils l’ont approché, d’autres supporters nîmois se sont interposés."

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Pour résumer

On le dira jamais assez sur ce site : si les supporters de clubs en France doivent assumer leurs erreurs, et leurs excès parfois constatés, il serait grand temps que les pouvoirs publics assument les leurs.

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