par julien.demets

Troyes - Furlan : "2012-2013 sera un marathon"

Dominateur durant une grande partie de son match face à Valenciennes, Troyes a encaissé un but malchanceux contre son camp de son défenseur central Rincon (0-1) et s’est incliné devant son public du stade de l’Aube pour son retour en Ligue 1.

Son entraîneur, Jean-Marc Furlan, a malgré tout apprécié la qualité du jeu affiché. Interview.

Jean-Marc Furlan, quelle analyse faites-vous du match face à Valenciennes ?

Jean-Marc Furlan : On n’a quasiment pas concédé d’occasions et nous avons le malheur de marquer contre notre camp. Nicolas Penneteau gagne également deux ou trois un-contre-un importants. C’est une soirée un peu noire.

Comment corriger le tir ? Est-ce la faute à « pas de chance » ?

Il y a des matches où, oui, c’est comme ça. C’est le propre du football également. Parfois, vous remportez des matches que vous ne méritez pas de remporter. Ce qui est important est de tenir le cap et de continuer à travailler. Certains joueurs découvrent la Ligue 1. C’est aussi peut-être pour cela que nous avons pris ce but. Il y avait un peu de fébrilité. Ensuite, il faut continuer notre progression et sur la dynamique du jeu affichée malgré tout face à Valenciennes. Un championnat se joue à domicile. On l’a vu avec le VAFC la saison dernière, qui ne s’est maintenu que chez lui.

Est-ce « grave » de débuter par une défaite à la maison ?

Ça dépend comment on le prend. Il est surtout très important que nous soyons en Ligue 1 et de ne pas oublier ce que nous avons fait il y a trois mois. Nous avons devant nous dix mois de compétition. Il aurait été grave d’être complètement hors du sujet. Ça n’a pas été le cas face à Valenciennes.

« Les équipes qui survivent sont celles qui sont capables de progresser au fil des mois »

Pour aller au-delà de ce match, qu’est ce qui va être à votre avis le plus difficile cette saison pour l’ESTAC ?

De durer. 2012-2013 va être un marathon. Votre boulot est de juger l’instant présent. Le notre est de juger ce qui pourra se passer dans sept ou huit mois. Voire dix mois. On le voit toutes les saisons : les équipes qui survivent sont celles qui sont capables de progresser au fil des mois. A savoir garder une cohésion mentale et collective importantes, tout en progressant sur les plans tactique et technique. C’est essentiel. La vérité des mois de septembre et d’octobre n’est pas du tout celle des mois de février, mars ou avril.

Votre équipe est-elle complète ou vous manque-t-il des joueurs ?

L’équipe est complète en termes d’effectif. Mais elle n’est pas complète dans sa maturité. Nous avons dû faire débuter sur le banc face à Valenciennes deux jeunes qui sont arrivés il y a 48 heures. Nous avons eu le malheur de perdre Sébastien Grax à la veille du match alors qu’il était notre meilleur attaquant durant les matches de préparation. Ça a été la tuile qui nous empêche de prendre un ou trois points contre Valenciennes. L’équipe a une marge de progression. Les solutions, nous les avons en interne.

Quel sera l’objectif en 2012-2013 ? Marquer le plus possible ou encaisser le moins possible ?

Les deux. C’est vrai, je demande toujours à mes joueurs de marquer un but de plus que l’adversaire. Mais mon obsession est que nous n’encaissons aucun but… marqué par l’adversaire. Si on regarde mon parcours d’entraîneur, j’étais souvent la meilleure défense. Il faut arriver à faire les deux. C’est une lapalissade mais c’est comme ça.

Propos recueillis par Olivier Maillard, au stade de l’Aube de Troyes

 

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Malgré la défaite inaugurale, Jean-Marc Furlan, l'entraîneur de l'ESTAC, a apprécié la qualité du jeu affiché.

julien.demets
Rédacteur
julien.demets

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.