par La rédaction

Troyes : Furlan peut-il réaliser la passe de trois ? (QQF 13/20)

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses deux dernières expériences en Ligue 1 n’ont pas été couronné de succès.

A 54 ans, Jean-Marc Furlan n’a coaché que trois fois en première division et son meilleur résultat est une 17e place arrachée in-extrémis en 2005-2006. Les deux derniers passages du coach nordiste dans l’élite se sont soldés par deux échecs. Déjà avec le club aubois en 2007, puis en 2008 avec Strasbourg suite à une incroyable série de 11 défaites alors que le club était douzième du championnat à la 27e journée. Quand on lui demande s’il appréhende de retrouver un échelon où il a souvent eu du mal à imposer son style, Furlan répond par la négative : « Il faut aussi se souvenir que j’ai réussi à me maintenir pour ma première expérience en Ligue 1 avec Troyes alors que nous avions le 20e budget. Autant à Strasbourg, il y avait une telle mise en danger de l’entraîneur et une pression permanente que je trouvais absurde. Autant à Troyes, je n’ai pas cette pression du résultat. Je n’éprouve pas le besoin de me sentir rassuré. J’ai dépassé cette dimension-là.  A Troyes, mon boulot c’est de construire quelque chose de pérenne et de penser plus loin qu’à cette saison. »

« Sur une ou deux saisons, on peut faire mentir les statistiques. C’est l’idée à laquelle on s’accroche. »

Malgré tout, avec le 20e budget (19 M€) et la plus petite masse salariale du championnat, le coach aubois sait qu’il sera compliqué de rivaliser : « On comprend très bien que la majorité des gens voient en nous un relégable pour la saison prochaine mais d’un côté, c’est assez excitant », glisse le technicien, qui sait que les statistiques ne le donne pas favori : « Des études anglaises ont prouvé qu’il y avait un lien de cause à effet entre la masse salariale et les objectifs. Dans 70% des cas, cela se vérifie sur les cinq ans qui viennent. Dans 90% des cas sur 20 ans, vous vous retrouvez avec le classement de votre masse salariale. Malgré tout on est dans un sport il peut toujours y avoir des exceptions. Sur une ou deux saisons, on peut faire mentir les statistiques. C’est l’idée à laquelle on s’accroche. » Concernant ce rêve de maintien qui peut sembler un peu fou, Jean-Marc Furlan est confiant : « Je suis quasi-certain qu’on va se maintenir mais, même si Troyes descendait, on reverra le club en Ligue 1 dans quatre-cinq ans. Avec ou sans moi. C’est obligé vu la manière dont le club travaille et investi sur sa formation. » On prend les paris ?

A.C

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Après deux descentes lors de ses deux dernières expériences en Ligue 1, Jean-Marc Furlan peut-il sauver Troyes de la relégation ?

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