ASSE : Quinze jours à attendre pour la vente du club ?

Dans un article ô combien intéressant, publié sur son site internet, Le Progrès donne quelques informations sur l'avenir à court terme de l'AS Saint-Etienne. Et sur ce que souhaitent faire les deux présidents, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.

Il y a deux jours, et cette fois sur notre site, Laurent Hess, notre correspondant permanent à Saint-Etienne, vous expliquait, à juste titre, que la priorité des dirigeants n'était pas nécessairement de rapidement vendre le club. Et que d'autres solutions s'offraient à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer pour trouver de l'argent frais. L'une d'entre elles, on le sait, est liée aux résultats sportifs car si l'ASSE termine cette saison à la 5e place de la Ligue 1, directement qualificative pour la phase de groupes de la Ligue Europa, cela devrait lui assurer, au minimum, plus de 15 millions d'euros pour les seuls droits audiovisuels. L’ASSE avait en effet touché 13,8 millions la saison dernière et cette année, ces mêmes droits seront augmentés.

Autre certitude, donnée par Le Progrès, la date choisie par le club pour valider, ou non, la piste d'un futur repreneur. Ce devrait être dans quinze jours. Extrait : "Le choix devrait être fait mi-mai et le go donné (ou non) pour entamer des négociations exclusives avec le porteur du dossier retenu."

VOTRE BOUTIQUE SAINT-ETIENNE, c'est sur ce lien.

Autre information, et pas moins intéressante, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ne seraient plus sur la même longueur d'ondes quant au fait de passer la main. Là-encore, on reprend les propos du Progrès : "Les deux présidents qui se disent frères sont d’accord sur la nécessité de trouver des capitaux, leurs objectifs semblent diverger. Le président du Directoire souhaite une vente et s’en aller définitivement, après avoir confié les clés de la boutique à Frédéric Paquet qu’il appelle son fils (une grande famille). Bernard Caïazzo, lui, se verrait bien apporter son expérience à un nouvel actionnaire, fut-il majoritaire. Il l’a dit en décembre, il n’entend pas céder au premier venu, au risque d’une mésaventure comme celles que connaissent Lille et Sochaux. Il a souvent affirmé également ne pas avoir besoin d’argent donc de vendre."

L.T.