par La rédaction

Deschamps, les Bleus, l’AS Monaco, le PSG… Laurent Blanc dit tout!

Dans un long entretien « ping-pong » accordé à L’Equipe ce matin, Laurent Blanc est sorti de son silence pour évoquer les nombreux dossiers le concernant.

Dans un long entretien « ping-pong » accordé à L’Equipe ce matin, Laurent Blanc est sorti de son silence pour évoquer les nombreux dossiers le concernant. Dans son style caractéristique, le « Président » dit beaucoup de choses en peu de mots.

Concernant la relation avec son successeur Didier Deschamps avec qui on le dit « en froid », l’ancien champion du Monde n’a ni confirmé ni démenti : « Quand, à un moment donné, tu penses que quelqu’un t’en veut, c’est que tu penses qu’il a peut-être des raisons de t’en vouloir, non ? », s’interroge-t-il au sujet d’un Deschamps qui a déclaré que les deux hommes « ne passeraient pas leurs vacances ensemble » : « Il y a des coïncidences difficilement explicables. Moi, Didier, je l’ai rencontré une fois depuis qu’il est sélectionneur, nous nous sommes salués avec beaucoup de respect. »

Evra ? « Je n’ai pas besoin de micro pour lui expliquer ce que je ressens »

Invité à évoquer son bilan de l’Euro 2012, Laurent Blanc a joué franc-jeu, expliquant avoir été déçu et trahi par certains joueurs, louant l’attitude de certains autres (Valbuena en tête !). Concernant les critiques de Patrice Evra, le « Président » ne ferme pas les yeux : « On se rencontrera, on se recroisera et je n’aurai pas besoin d’un micro pour lui expliquer ce que je ressens. C’est facile de parler. Mais tu ne peux pas effacer ce que tu as dit à la personne, surtout quand il y avait des gens autour (…) Après toutes les conversations que l’on a eues, son attitude m’interpelle, oui. C’est comme ça. Ce qui me désole, c’est qu’il m’a remercié, qu’il avait conscience que ce n’était pas facile de le rappeler et que, quelques mois plus tard, il dit des choses pareilles. »

« Avant l’Euro 2012, il y avait déjà une réticence pour me prolonger »

Ses deux années à la tête des Bleus ? « Elles ont été extrêmement enrichissantes. J’ai connu des galères, j’ai perdu mon père, l’équipe a été privée d’Éric Abidal, ce qui a été très important, cela n’a pas été facile mais j’ai vécu les choses intensément, et c’est pour cela que le football me manque. » Pour l’ancien libéro, les dés étaient de toute façon pipés : « Finalement, même si on y a cru jusqu’au dernier moment, l’issue a été celle à laquelle je m’attendais depuis le mois de février. Parce que, contractuellement, je devais être renouvelé si l’équipe de France se qualifiait pour l’Euro 2012 et que cela n’a pas été fait. Cela prouvait déjà un peu la réticence de mon employeur », glisse l’intéressé pour qui les excuses du staff et du salaire ne prennent pas.

Le PSG ? « Ne parlons pas de choses virtuelles »

A propos de son avenir, Blanc a dressé le portrait-robot de ce qui l’intéressait : « On m’a proposé des sélections – des sélections exotiques –, mais, pour moi, il n’y avait qu’une sélection, c’était la sélection française » , glisse-t-il pour expliquer sa volonté de trouver un club qui joue l’Europe. L’intéressé a reconnu avoir eu des contacts avec l’AS Roma (« On n’était pas sur la même longueur d’onde »). Il a également assuré ne pas s’être proposé (ni l’avoir été !) à l’AS Monaco. Y a-t-il des contacts ? « Quelques-uns… » Le PSG en cas de départ d’Ancelotti ? « Un, il n’est pas parti. Deux, il lui reste des objectifs à atteindre. Ne parlons pas de choses virtuelles. »

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