ASSE - FC Nantes (1-1) : Europe, sifflets... Galtier est sur les nerfs !

Le match nul de l'OM quelques minutes plus tôt lui donnait l'occasion de s'emparer de la sixième place. Hélas, l'ASSE a dû se contenter d'un partage des points ce dimanche après-midi face au FC Nantes (1-1). L'entraîneur stéphanois Christophe Galtier a montré, lors de son point presse, un certain agacement à l'évocation des objectifs européens et des sifflets des supporters.

But! Saint-Etienne : Christophe, qu’avez-vous pensé de la prestation de vos joueurs contre Nantes (1-1) ?Christophe GALTIER : On savait que les Nantais étaient en forme, qu’ils avaient des jambes et de l’énergie. En première mi-temps, on n’a pas su répondre à ce que l’adversaire nous proposait et on a été malheureux avec la tête sur le poteau. Mais on s’est battus jusqu’au bout. On a égalisé et on a poussé pour essayer de gagner, en se découvrant. On aurait pu marquer un ou deux buts de plus mais on n’y est pas arrivés.

Le nul vous paraît logique ?Oui. Chaque équipe a eu sa mi-temps.

"L’Europe, l’Europe, toujours l’Europe… Cela créé des tensions, un agacement"

Ce résultat complique votre tâche…Quelle tâche ?

Pour la course à l’Europe.Bien sûr. On a cet objectif en tête et là, on a une confrontation directe qui arrive à Marseille. Si on n’arrive pas à se qualifier, on essayera de repartir l’an prochain pour y arriver. Et si on y arrive une cinquième fois d’affilée, ce sera un exploit. Je ne sais pas si on va atteindre l’objectif, on verra bien. Mais on se bat. On s’arrache.

Il y a eu des sifflets contre Nantes…Oui. C’est dommage. Cheikh M’Bengue se fait siffler au bout de dix minutes mais c’est lui qui dépose le ballon sur la tête de Benjamin Corgnet sur l’égalisation. On a la pression avec l’Europe. Tout le monde nous parle d’Europe, que ce soit le jardinier, le joueur débutant, toutes les personnes que je croise, à longueur de temps. L’Europe, l’Europe, toujours l’Europe… Cela créé des tensions, un agacement. Il faut aussi regarder un peu en arrière, se rappeler d’où l’on vient.

Laurent HESS, à Geoffroy-Guichard