ASSE : une bouillie face à Dijon (0-1), à l’image d’une triste saison
L’ASSE accueillait ce soir Dijon pour la dernière journée de Ligue 1. Résultat, les Verts se sont inclinés 1-0.
Une bonne entame
Les joueurs de Claude Puel, pour la dernière de la saison, voulaient sans doute partir en vacances la tête haute. Eux qui avaient assuré leur maintien il y a seulement quelques jours avec de solides victoires contre Bordeaux, Montpellier et même l'OM. Seulement voilà, on ne vit les Stéphanois qu'en début de rencontre. Placés haut sur le terrain, volontaires, Neyou et consorts privaient le DFCO de ballons et accumulaient les situations dangereuses. Adil Aouchiche, à la 7e minute, trouvait même le poteau dijonnais, Khazri créait des décalages et Nordin multipliait les appels. Ça n'allait pas durer, le jeu des Verts allait peu à peu se déliter.
Réaction trop timide
Dominée dans tous les compartiments du jeu, la formation dijonnaise a su prendre son mal en patience. Et surtout profiter d'un contre rondement mené à la 39e minute avec un but signé Kamara. On espérait alors une forte réaction des Stéphanois, on ne vit qu'une succession de ballons perdus, de mauvais choix et d'erreurs techniques dans la surface du DFCO. Les Verts, visiblement pressés de partir en vacances, auraient même pu être menés 2-0 si Konaté n'avait pas trouvé la barre transversale sur pénalty (75e). Un match à vite oublier, à l'image d'une saison galère, pour l'ASSE. La seconde consécutive pour les supporters des Verts.
Trop d'absents et de joueurs pas au niveau
Gabriel Silva, qui n'était déjà pas une priorité pour Claude Puel, a totalement raté son match. Ne créant jamais les décalages, comme savait le faire Miguel Trauco, et n'apportant pas le surnombre offensif. C'est également Silva qui offrait un penalty stupide aux Dijonnais pour une faute aussi inutile que grossière. Mahdi Camara, placé en défense, a cruellement manqué au milieu de terrain, Yvan Neyou ne proposant pas, ce soir, une solide copie. Et devant, bien entendu, avec Romain Hamouma absent, le seul Wahbi Khazri ne pouvait pas tout faire.