Licencié pour faute grave par l’OM en 2019, Adil Rami avait traîné le club devant les prud’hommes, réclamant 7,5 M€. Mais la cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de le débouter de sa demande. Non seulement il ne touchera pas la somme réclamée, mais il ne percevra pas non plus les 238.000€ d’arriérés de salaire et il doit en plus payer 3.000€ à l’OM ! Mais le plus douloureux pour le champion du monde 2018 est sans doute d’avoir perdu contre Jacques-Henri Eyraud, président marseillais de l’époque, qu’il déteste et qu’il ne manque jamais de critiquer.
Trois motifs valables pour le licencier
Pour rappel, l’OM avait reproché trois choses à Adil Rami. Ce qui avait mis le feu aux poudres, c’est sa participation à l’émission Fort Boyard le 20 mai 2019, deux jours après une blessure à un pied, sans avoir prévenu le club. Sur le tournage de l’émission, qui avait duré plus de dix heures, il avait été catapulté à 80 km/h pieds attaché et s’était livré à un combat de boue, pieds nus. Quatre jours plus tard, Rami avait séché le dernier match de la saison pour assister à un gala de mode à Monaco avec sa compagne de l’époque, Pamela Anderson. Enfin, il avait posté un message sur Instagram où on voyait un chien uriner sur un sondage du Phocéen le concernant. Ce qui allait contre la clause de bonne conduite de son contrat.
Les juges ont estimé qu’Adil Rami avait effectivement commis suffisamment de bévues pour justifier une faute grave préalable à un licenciement. Lui qui dit souvent « On les aura, les méchants ! » en parlant de Jacques-Henri Eyraud doit s’avouer vaincu !
En 2019, l'OM avait licencié Adil Rami pour avoir participé à « Fort Boyard », malgré une blessure. La cour d'appel d'Aix-en-Provence vient de donner raison au club.https://t.co/atc6ZU8shX pic.twitter.com/XVPp30PUyA
— L'ÉQUIPE (@lequipe) May 3, 2025