ASSE : arrivée, adaptation, polyvalence”¦ Les confessions de Bryan Dabo

Dans les colonnes de Maillot Vert le mois dernier, Bryan Dabo s'était longuement confié sur sa carrière, son arrivée à l'ASSE ou encore sur ses goûts éclectiques. Extrait.

Son arrivée à Saint-Etienne

« J'ai rencontré Christophe Galtier en mai dernier juste après mes vacances en Afrique. La rencontre a eu lieu dans un hôtel à Marseille. Il ne lui aura fallu que cinq secondes pour me convaincre. Quand on parle avec le coach, on voit tout de suite qu'il s'agit de quelqu'un de sérieux qui sait ce qu'il veut faire de son équipe et de ses joueurs. Il est arrivé face à moi pour me faire passer un entretien. Tout était préparé et organisé. Il ne s'est pas contenté de me dire qu'il voulait me prendre dans son équipe parce que j'étais un bon joueur qu'il avait vu sur vidéo et je marquais quelques buts. Il m'a dit : « J'ai analysé ton jeu. Dans mon équipe, je te vois accomplir telle tâche. Je veux t'amener là . Dans deux ans, mon objectif, c'est que tu sois là . » Il m'a présenté un plan de carrière établi et défini. Après cette rencontre, tout était clair. Ensuite, il a fallu que les deux clubs s'entendent sur le transfert mais, avec ma famille, on avait apprécié le sérieux du projet et donné notre aval. »

Son adaptation

« Màªme si je n'ai pas fait 100 000 clubs dans ma vie, c'est la première fois que j'arrive dans un tel groupe. C'est vraiment très sain. Dans le vestiaire, il n'y a pas de mauvaise tàªte. Il n'y a pas de clans. A mon arrivée, tout le monde est venu me parler, que ce soit les plus jeunes ou les plus anciens. J'ai vraiment été agréablement surpris. Ici, tout le monde mange ensemble à midi, à huit heures le matin pour le petit déjeuner. Le staff est très proche des joueurs”¦ C'est en arrivant dans un club comme à§a qu'on comprend l'ambiance qui règne autour. En màªme temps, c'est impossible d'enchaà®ner six ans dans le Top 7 de Ligue 1 par hasard. Maintenant je comprends pourquoi”¦ »

Sa polyvalence

« A Saint-Etienne, je viens pour jouer milieu « box-to-box ». Du moins, c'est l'idée qu'avait le coach et c'est là où j'exprime le mieux mes qualités. A Montpellier, j'ai joué à tous les postes : numéro 10, attaquant, milieu droit, milieu gauche, milieu récupérateur, latéral droit et défenseur central. Dans tous ces rôles, j'ai au moins fait 90 minutes dans ma carrière professionnelle. Parfois, je pouvais màªme dépanner sur deux ou trois matches. Personnellement, tant que à§a rend service à l'équipe, à§a ne me dérange pas. Au contraire. A partir du moment où je suis dans un groupe pràªt à partir à la guerre, à§a me fait plaisir. »

Son avenir international

« Aujourd'hui, je dispose des passeports franà§ais et burkinabés (pays d'origine de son père, NDLR). Je suis beaucoup sollicité par le Mali et le Sénégal (les pays dont sont originaires sa mère, NDLR). Mais je ne me prends pas la tàªte sur la question. Je me donne un an. Je pense que Saint-Etienne peut àªtre un tremplin énorme dans ma carrière. J'ai des choses à prouver. L'ASSE est une équipe regardée dans toute la France, en Europe”¦ Les Matuidi, Payet, Aubameyang, Zouma, Ghoulam ou Guilavogui sont passés par ici et n'évoluent pas dans de petits clubs. Pour suivre cette lignée, il faut que je me rende indispensable à Saint-Etienne. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ

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