ASSE : Revelli et les limites de la « démocratie » en attaque
Une carence qu’ils compensent par la cohabitation de plusieurs joueurs capables de se montrer décisifs. Une répartition des rôles plus équilibrée, mais qui comporte aussi quelques défauts.
‘À l’ASSE, ils sont plusieurs attaquants à pouvoir faire la différence, alors que l’OM a un buteur au sens propre, Gignac. À Saint-Etienne, on s’est diversifié, il n’y a pas de Skoblar, de Papin ou de Revelli. L’avantage, c’est que l’adversaire ne se focalise pas sur un seul joueur. À l’OM, si Gignac est neutralisé, l’équipe va avoir des difficultés. À Sainté, on peut bloquer Brandao, le danger viendra de Tabanou ou Hamouma. L’inconvénient, c’est que l’ASSE ne possède pas d’avant-centre dangereux qui monopolise deux adversaires à sa surveillance. L’OM, c’est d’abord Gignac, puis les autres. À Saint-Etienne, c’est tout de suite les autres. Cela peut expliquer les difficultés à marquer à Toulouse par exemple. En certaines situations, il faut le spécialiste qui prend ses responsabilités et va marquer. Le vrai buteur, il ne lui faut pas 36000 occasions. À Geoffroy-Guichard on y arrive car on est porté vers l’avant, on est généreux. Mais sur terrain adverse, non. À Toulouse, on était frigorifié des deux côtés.’
Les Verts n’ont trouvé le chemin des filets que six fois en six matches de L1 depuis le début de l’année.
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