ASSE – EXCLU BUT ! Fatsah Amghar (Rumilly-Vallières) : « J’aurais aimé faire une carrière à la Adrien Ponsard »

But ! : Fatsah, vous n'êtes plus qu'à un match du Stade de France. Commencez-vous à rêver d'un exploit ?
Fatsah Amghar : Pour nous, arriver en demi-finale, c'est déjà un exploit. Honnêtement, on n'en revient pas ! On sait que pour aller en finale, ça va être extrêmement compliqué. Mais après, c'est possible. C'est le football, on peut rêver. Avant le match contre Toulouse, je disais aux joueurs qu'ils n'étaient plus qu'à 180 minutes du Stade de France. Ils sont désormais à 90 minutes. On va jouer Monaco, une L1. C'est une grande satisfaction. On a dû aller jusqu'en demi-finale pour que ça arrive… C'est vrai que j'avais une préférence pour le PSG, mais Monaco, c'est aussi une grande équipe. On donnera notre maximum pour gagner ce match.
Vous êtes originaire de l'Horme, près de Saint-Étienne. Suivez-vous toujours l'actualité de l'ASSE ?
Bien sûr, je suis régulièrement les matches. Je suis l'ASSE depuis tout petit, mon fils aussi. J'essayais d'aller voir les matches à Geoffroy-Guichard, mais ce n'était pas toujours possible parce que l'on n'avait pas les finances. C'est mon club de cœur.
Vous avez évolué au poste d'attaquant au niveau amateur dans la région, sans jamais avoir eu votre chance au plus haut niveau. Est-ce une déception ?
Oui, parce que c'était un rêve de devenir professionnel. J'ai fait malgré tout une petite carrière en CFA. Après je me suis dit que j'allais tout faire pour continuer dans le monde du football. Et c'est pour cette raison que je suis devenu entraîneur. Aujourd'hui, je suis coach amateur, mais j'ai pour objectif de passer mon diplôme pro et de côtoyer ce monde-là un jour.
Où avez-vous débuté ?
J'ai été contacté par un club à côté d'Annecy, Cran-Gevrier, qui voulait me recruter en tant que joueur. À l'époque, je jouais en CFA 2 à Vaulx-en-Velin. J'ai donc atterri là-bas. Ils m'ont ensuite proposé un emploi d'éducateur sportif à temps plein. Et c'est là que j'ai commencé à être formé en tant qu'entraîneur. J'ai passé tous mes diplômes. J'ai connu un peu toutes les catégories dans ce club. Après, au niveau sénior, j'ai entraîné Saint-Julien et Cluses, en Haute-Savoie. Puis ensuite, je suis arrivé en 2015 à l'ES Vallières avant la fusion avec Rumilly en 2018.