But : Lubomir, vous suivez toujours les résultats de l'ASSE ?
Lubomir MORAVCIK : Toujours. L'autre jour, j'ai regardé le match contre Nice. C'était à 13h. L'équipe avait fait un bon match, elle méritait de gagner.
Y a-t-il certains joueurs que vous appréciez ?
J'aime bien Bouanga, il est très actif. Il se procure beaucoup d'occasions. Malheureusement, il lui en faut beaucoup pour marquer en ce moment alors que l'an dernier il était plus efficace. Je pense que c'est la confiance. C'est très important pour un attaquant. J'aime bien Neyou aussi. Il est intéressant. Au milieu, il a une belle technique, il arrive à créer des situations. Il a du potentiel.
Le classement de l'équipe vous inquiète ?
Forcément. L'équipe est mal classée et la saison est déjà bien avancée. C'est une saison pénible. Le club a perdu de très bons joueurs ces deux ou trois dernières années et il a été beaucoup touché par le Covid. Le tout, c'est de se maintenir. L'équipe a son destin entre les mains. Si elle gagne un match sur trois, elle ne descendra pas. Mais il faut faire attention. Cette saison me rappelle celle où on était descendus. Tout allait mal. On avait eu une période où on était sortis du trou mais finalement on avait plongé. On était tous un peu perdus. Moralement, c'était dur.
« Saint-Etienne, c'est une région où il fait bon vivre. J'y reviens à chaque fois avec grand plaisir »
Vous êtes resté en contact avec certains joueurs ?
Pas tellement. Un peu avec Gilbert Ceccarelli. Il habite toujours à Saint-Etienne. Quand je reviens, je lui passe un petit coup de fil et on boit le café ensemble.
Vous aviez dit il y a quatre ans, dans une interview, que si vous deviez vivre à nouveau à l'étranger, ce serait à Saint-Etienne. Ce n'est pourtant pas la plus belle ville du monde...
(il sourit) Peut-être pas, même si la campagne stéphanoise est très belle. Mais Saint-Etienne, c'est une région où il fait bon vivre. J'y reviens à chaque fois avec grand plaisir. J'y ai passé dix ans. J'y ai des amis. Les gens sont tellement gentils à Saint-Etienne. Dès que la situation sanitaire le permettra, je vais y retourner. Je me sens chez moi là-bas et ça fait trop longtemps. Ça me manque.
Pour résumer
Moravcik et l'ASSE, l'histoire d'amour dure encore