Feindouno, ici avec Roland Romeyer
Feindouno, ici avec Roland Romeyer
par Laurent HESS
CONFIDENCES

ASSE – Exclu BUT ! : ses souvenirs, ses projets, la saison et la vente de l'ASSE... Pascal Feindouno en dit plus

A 40 ans, Pascal Feindouno, qui réside toujours à Saint-Etienne, va intégrer à la rentrée la nouvelle académie pour jeunes footballeurs créée par Patrice Horjak. Le Zidane black en dit plus sur ses nouvelles fonctions et pose son regard sur l'actualité de l'ASSE.

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But Saint-Etienne : Pascal, pourquoi ce choix de vivre toujours à Saint-Etienne ?

Pascal FEINDOUNO : Parce que je me suis toujours senti bien ici. C'est tranquille. Mes filles sont toutes nées à Saint-Etienne, il n'y a que mon fils qui n'est pas Stéphanois. Il est au Qatar, avec mon frère Simon, qui joue toujours. Mon fils joue aussi. Il est grand. Il a 18 ans. Et puis j'ai vécu de bons moments de ma carrière à « Sainté », avec les Verts. 37 buts en quatre ans hein, quand même !

Vous êtes, comme Bafé Gomis, parmi les parrains de la FMC Académy qui va ouvrir ses portes au mois de septembre. Quel sera votre rôle ?

Un rôle de parrain ! (il sourit) Je serai là pour accompagner les petits, les conseiller. Le foot, c'est un jeu mais c'est aussi un métier. Quand on est pro, il faut du respect, de la rigueur. C'est important. Je vais être de l'autre côté maintenant alors je vais beaucoup insister là dessus, sans oublier le plaisir, c'est très important aussi. Je serai aussi sur le terrain, dans le staff technique.

Vous envisagez une carrière d'entraîneur ?

On verra. On ne sait pas encore combien de jours je viendrai mais on va affiner tout ça. Ce sera une bonne expérience pour moi. C'est vrai qu'en ce moment le foot me manque. Avec la situation sanitaire, ça fait des mois que je n'ai pas touché le ballon. On ne peut même plus jouer au Soccer. Avec l'académie, je vais pouvoir retrouver les terrains. Ça me rappellera ma jeunesse, le centre de formation de Bordeaux.

Vous étiez en Guinée récemment pour l'académie...

Oui. Pour des journées de détection. J'ai vu des joueurs, des jeunes. C'était pas mal. Mais on va en voir d'autres. J'aime voyager. Si « Pat » (ndlr : Patrice Horjak, le directeur de FMC Académy) a besoin de moi pour retourner en Guinée ou aller dans un autre pays, il n'y a aucun souci !

Continuez-vous de suivre l'actualité de l'ASSE ?

Oui. Et celle des Girondins aussi. Je suis triste pour le club. Ce ne sont pas de bonnes années. Les supporters bordelais sont mécontents et je les comprends. Le club a un peu perdu le goût de la victoire. J'espère que ça va revenir. Bordeaux, c'est mon club formateur, celui qui a lancé ma carrière. Je lui serai toujours reconnaissant.

L'ASSE n'est pas dans un bon moment non plus...

C'est vrai. Il y a des hauts et des bas depuis quelques années. J'allais souvent au match ces dernières saisons depuis que je suis revenu de Lituanie. Mais j'ai un peu décroché depuis, à cause du Covid. Je ne regarde pas tous les matches, loin de là. Le dernier que j'ai suivi, c'était à Paris.

Et qu'en avez-vous pensé ?

C'était pas mal. Mais à 2-2, quand le jeune gardien, Green, se blesse, il ne doit pas se relever ! Les autres auraient dû lui dire : « couche toi ». Il restait une minute. L'arbitre aurait été obligé d'arrêter le jeu et on aurait sûrement fait match nul. C'est dommage. C'est le manque d'expérience.

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« Ce serait bien pour l'ASSE d'avoir plus de moyens. C'est un club mythique »

Vous trouvez l'ASSE trop jeune ?

Non, ce n'est pas ce que je dis. Il y a de bons jeunes. Après, il faut bien les encadrer. Et il faut que les jeunes écoutent ce qu'on leur dit, aussi.

Vous avez connu Claude Puel comme adversaire ?

Il était déjà entraîneur quand je jouais, oui, bien sûr. Il était comme il est aujourd'hui. Il a du caractère, de l'expérience. On lui reproche de trop faire tourner, de changer souvent de systèmes, mais c'est bien d'avoir des joueurs frais sur le terrain. C'est à eux de s'adapter aux dispositifs.

Vous avez gardé le contact avec les présidents ?

Oui. Avec les deux. On s'est toujours bien entendus. Caiazzo, c'est plutôt le business. Romeyer, lui, c'est plus le président supporter. Ils sont différents. Mais je n'ai aucun problème avec les deux.

Que pensez-vous de leur volonté de vendre le club ?

Ce n'est pas la première fois. On verra si ça va aboutir cette fois. La situation du club est un peu difficile. Il n'y a plus trop d'argent, apparemment. C'est dur de garder ses meilleurs joueurs, encore plus quand il n'y a pas d'argent. Ce serait bien pour l'ASSE d'avoir plus de moyens. C'est un club mythique.

PS : la suite de l'entretien avec Pascal Feindouno est à retrouver dans But Saint-Etienne, en vente dès ce mercredi

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Feindouno s'est confié à But ASSE

Laurent HESS
Rédacteur
Laurent HESS

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