Claude Puel
Claude PuelCredit Photo - Icon Sport
par Laurent HESS
TENSIONS

ASSE – INFO BUT ! : Management de Puel, baisse des salaires... le vestiaire des Verts s'interroge

Selon nos informations, le vestiaire de l'ASSE se pose des questions sur le management de Claude Puel et la situation financière du club...

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RMC Sport l'a révélé : le staff de Claude Puel se plaint d'avoir du mal à imposer ses règles et de l'attitude jugée désinvolte de l'effectif où des problèmes de discipline sont reprochés aux joueurs, notamment les nombreux retards à l'entraînement. Selon nos informations, de nouvelles règles ont d'ailleurs été mises en place dernièrement, notamment pour limiter l'utilisation des téléphones portables, désormais interdits dans le vestiaire à une heure du coup d'envoi des matches. Le staff veillerait au grain...

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De plus en plus de mécontents dans le vestiaire

Mais si le staff se plaint des joueurs, ceux-ci le lui rendent bien. Certains anciens comme Robert Beric, qui a qualifié Puel de « dictateur », ou Franck Honorat, qui a confié son mal-être de la saison dernière, ont donné une idée de l'atmosphère qui règne au sein du vestiaire vert depuis l'arrivée du Castrais. Et ce mal-être ne se limite pas aux deux anciens attaquants. A l'intérieur du groupe, le management de Puel n'est pas apprécié de tous, loin de là. A l'instar de Beric, de Loïc Perrin ou de Yann M'Vila, plusieurs joueurs appréciés ont été poussés vers la sortie, sans parler du cas Stéphane Ruffier, licencié en janvier manu militari.

Wahbi Khazri, Ryad Boudebouz et Miguel Trauco, un temps écartés, ont quant à eux préféré rester, mais les cadres du vestiaire, à qui Puel parle peu, ont vite compris qu'ils ne seraient pas logés à la même enseigne que les jeunes, et qu'ils n'entraient plus dans les plans à moyen ou long termes. En fin de contrat, le capitaine Mathieu Debuchy et Romain Hamouma, l'un des vice-capitaines, en font l'expérience à leur tour puisqu'ils n'ont aucune nouvelle pour une prolongation, alors que des discussions sont en cours pour des prolongations d'Arnaud Nordin et Aimen Moueffek, sous contrat jusqu'en juin 2022, de Lucas Gourna (2023), mais aussi d'Yvan Neyou (2024), conseillé par l'agent et gendre de Puel. Un sens des priorités qui interpelle dans le vestiaire, où le mécontentement ne touche pas que les anciens, plusieurs jeunes (certaines recrues aussi) étant également déçus de la tournure des événements, de leur temps de jeu, du management et du flou tactique, avec des changements de systèmes quasi à chaque match et même en cours de match.

Le manque de trésorerie se fait sentir

Par ailleurs, la baisse de salaire sollicitée par les dirigeants, via Jean-François Soucasse, a pu interpeler sur un point... « Le club demande de baisser les salaires alors qu'il était prêt à dépenser 5 ou 6 M€ pour acheter un attaquant (ndlr : l'Egyptien Mostafa Mohamed) en janvier », témoigne l'agent d'un joueur stéphanois. Peu de joueurs, hormis ceux formés au club (Camara, Moulin notamment), auraient  pour l'instant consenti à baisser leur salaire. Puel, 2e plus gros salaire de l'ASSE derrière Khazri, n'a quant à lui donné aucune consigne pour inciter le groupe à faire un geste afin d'être solidaire du club, alors que les salaires, ce mois, sont tombés avec 10 jours de retard, que le club manque de trésorerie pour payer certains prestataires, et que Soucasse a expliqué au groupe que l'ASSE accusait un déficit de 35 M€.

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Pour résumer

Les dents grincent dans le vestiaire de l'ASSE...

Laurent HESS
Rédacteur
Laurent HESS

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