ASSE - L'analyse de Benjamin Danet :
par Benjamin Danet
REMONTÉE

ASSE - L'analyse de Benjamin Danet : "Le droit au bonheur"

Au terme d'un match nul, hier sur le terrain du FC Metz (2-2), l'ASSE a gagné le droit de retrouver l'élite deux ans après sa descente. Une immense joie pour l'ensemble du Peuple Vert, meurtri par plusieurs années de disette et de revers.

Pour les médailles, ce ne sera que dans quelques semaines, à l'occasion des jeux Olympiques Paris 2024. Moins d'attente, en revanche, pour les louanges, adressées par milliers et avec force, de l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon aux réseaux sociaux, à l'ensemble des joueurs et de certains dirigeants de l'Association Sportive de Saint-Etienne. Revenue, comme vous le savez, en Ligue 1 à la suite de son match nul (2-2) en barrage retour sur le terrain du FC Metz.

Ils ont pour noms Larsonneur, Batubinsika, Wadji, Cafaro, Sissoko et on en passe, remerciés pour leur étonnant parcours 2023-2024, semé d'embuches plusieurs mois durant et finalement conclu par un magistral retour dans l'élite. Ils ont pour noms Nadé, Moueffek, Pétrot ou encore Chambost, enfants du club et garants de l'institution qui connaissent enfin une accession après avoir goûté, en qualité de joueurs ou de supporters, aux affres de la relégation. Il a pour nom Olivier Dall'Oglio, débarqué dans le Forez le 12 décembre 2023 après l'éviction de Laurent Batlles. Un changement de style, de méthode, de mots et surtout de résultats puisque le Gardois de 60 ans a su (re)mobiliser ses troupes et convaincre, en dépit de terribles loupés de fin de saison, un club tout entier d'une heureuse destinée.

Ne pas oublier Perrin

Il a pour nom Loïc Perrin, légendaire "Capi" balle au pied et dont le statut d'icône a sérieusement été remis en cause ces derniers mois au travers de ses choix. Et pourtant. Dall'Oglio, c'est lui, malgré le travail de sape de l'encombrant Roland Romeyer, pressé à l'époque de dénicher d'autres alternatives. Le retour de Maçon, les venues de Cardona et Mbuku l'hiver dernier, c'est également lui. Comme d'autres, tant d'autres, Perrin reçoit donc des louanges méritées. Ce qui sera, sait-on jamais, peut-être promis au duo d'actionnaires Bernard Caïazzo-Roland Romeyer, à condition qu'il prenne l'oseille et tire bien sa révérence. Pour laisser place à un tout autre projet, plus sérieux, plus structuré et porté par le milliardaire canadien Larry Tanenbaum. 

A couvrir de louanges également, mais pas encore évoqué : le Peuple Vert. Qui, depuis près de 5 ans, ne se nourrit que de désillusions et de mauvais choix dans tous les compartiments du club. Matches insipides, joueurs en dessous de tout, entraîneurs dépassés, direction absente, les supporters de l'ASSE ont été contraints de faire le dos rond. Et d'accepter l'inacceptable. Cette remontée en Ligue 1 constitue pour eux une étape, certes. En aucun cas une finalité. Jute, et c'est déjà beaucoup, un droit au bonheur, éphémère et amplement mérité. 

BD   

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Pour résumer

Au terme d'un match nul, hier sur le terrain du FC Metz (2-2), l'ASSE a gagné le droit de retrouver l'élite deux ans après sa descente. Une immense joie pour l'ensemble du Peuple Vert, meurtri par plusieurs années de disette et de revers.

Benjamin Danet
Rédacteur
Benjamin Danet

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