ASSE : sa saison, ses objectifs, Puel, Modeste... Charles Abi s'est confié
En conférence de presse avant Lorient-ASSE (2-1), Charles Abi a évoqué son efficacité de ce début d'année, ses progrès et ses axes de développement. Interview.
En conférence de presse avant Lorient-ASSE (2-1), Charles Abi a évoqué son efficacité de ce début d'année, ses progrès et ses axes de développement. Interview.
But! : Charles, vos 3 buts inscrits en deux mois changent-ils votre approche ?
Charles ABI : Ils me font du bien. Mentalement, le premier but était important. Je l'attendais depuis un moment. C'était devenu un poids. Il m'a libéré. Et derrière, à Nice et contre Reims, c'était des buts importants. Ils nous ont permis de gagner et d'arracher un point.
Il avait été question d'un prêt cet hiver, non ?
C'est ça. On avait eu une discussion avec le club et mon entourage. Mais ça ne c'était pas fait. Et il y avait eu le but à Nice. Ça avait confirmé mon choix de rester.
Vos buts valident vos progrès ?
Ils valident mon travail oui. Mais je sens que je progresse.
Claude Puel estime que Charles Abi est loin d'être un produit fini. « Il a un certain profil pour le futur, explique-t-il. Il a été formé sur le côté, il est arrivé tard en pointe. Il apprend le poste. Il a eu des blessures qui ont freiné son développement mais il a déjà fait des progrès conséquents. Il lui en reste à faire dans le jeu de tête, pour garder les ballons, dans la justesse technique. »
Dans quels domaines ?
Dans mon relâchement devant le but. La confiance. Le bon geste.
Votre jeu de tête reste perfectible...
Oui. C'est clair. Je suis assez grand et je n'ai encore jamais marqué de la tête. C'est quelque chose qu'on travaille.
Physiquement, vous avez été freiné ces derniers mois. Où en êtes-vous ?
Ça va beaucoup mieux. Il y avait eu le Covid et ma blessure à Marseille. J'avais mis du temps à revenir, c'était délicat. Mais là ça va. Je suis en mesure d'enchaîner. C'est important.
Quel est l'apport de Claude Puel ?
Il me donne des conseils, sur les bons gestes, le relâchement, le timing de la tête.
Un entraîneur spécifique pour les attaquants devrait arriver...
ça peut être un plus. On travaille bien devant le but mais un entraîneur spécifique, spécialisé pour les attaquants, ça peut apporter un plus.
On sent une grosse attente autour de vous. Vous la ressentez ?
Pas spécialement. Pas plus que pour les autres joueurs.
Vous êtes un peu le chef de file de la nouvelle génération, des vainqueurs de la Gambardella...
Je ne sais pas. Je ne me sens pas comme le fer de lance. On est plusieurs jeunes dans le groupe. Après, j'avais marqué 5 buts en Gambardella, dont un en finale. C'est pour ça qu'il y a des attentes, je pense.
Mesuriez-vous la différence entre les jeunes et les pros ?
Oui. Mais c'est clair que je m'en rends mieux compte aujourd'hui. Sur le terrain, c'est autre chose. C'est un gros pallier à franchir. Je travaille pour y arriver.
Qu'est-ce qui change ?
C'est différent physiquement. On joue contre des adultes, pas contre des ados. Et c'est plus compliqué aussi techniquement, tactiquement. En ce qui me concerne, il ne faut pas oublier qu'il y a deux ans, je jouais encore ailier. Il me faut encore acquérir certains repères à mon poste : les bons déplacements, les bons gestes.
Anthony Modeste vous aide ?
On échange beaucoup. Il a de l'expérience. Quand on travaille devant le but, je regarde ce qu'il fait.
Vous pouvez être complémentaires ?
Oui je pense. Il est plus dans un registre où il fixe. Et moi je pourrais tourner autour.
Vous avez des modèles ?
J'aime beaucoup Haaland et Lewandowski, ce sont de très grands finisseurs. Mais je regarde un peu tout le monde. Je suis un gros consommateur de foot. Je regarde beaucoup de matches et de vidéos.
Moukoudi avait pourtant parfaitement lancé les Verts... #ASSE https://t.co/tIbauYCkSf
— Envertetcontretous (@Site_Evect) February 28, 2021
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