OM – L'oeil de Denis Balbir : « Boudjellal est rentré dans le paysage marseillais »
Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l'actualité de la Ligue 1. Retour sur le joyeux « bordel » qui anime l'OM depuis quelques semaines.
Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l'actualité de la Ligue 1. Retour sur le joyeux « bordel » qui anime l'OM depuis quelques semaines.
« A Marseille, l'ambiance est plutôt tendue. Entre le départ d'Andoni Zubizarreta, les interrogations d'André Villas-Boas, les rumeurs de rachat ou encore la nomination décriée du « head of business », il s'en est passé de belles depuis quelques semaines. A l'OM, il suffit d'une étincelle. Pour moi, les dirigeants manquent de claireté. Soit le club est à vendre et il faut le dire, soit le club n'est pas à vendre mais il faut le dire avec plus de conviction... On ne peut pas faire croire aux gens qui aiment l'OM que le club n'est pas à vendre alors que la situation financière est dans le rouge vif et qu'il faut céder des joueurs importants pour éviter de grosses sanctions du fair-play financier.
Même si on peut dire que c'est formidable qu'André Villas-Boas reste une saison par amour du club, que Dimitri Payet a resigné jusqu'en 2024, tout n'est pas rose non plus. Oui, c'est formidable pour l'OM d'avoir pu garder son coach et son capitaine emblématique. Dimitri Payet est certes très investi mais on ne parle pas d'un jeune capitaine de 25 ans... Il ne fera pas l'équipe tout seul. Personnellement, je m'attends à une saison plus compliquée de l'OM. L'an dernier, j'ai le sentiment qu'André Villas-Boas a tiré le maximum d'une équipe « moyenne + » et qui a eu peu de blessés à l'exception de Florian Thauvin. Ce ne sera pas simple de rééditer ça avec la Ligue des Champions.
De A à Z depuis son hypermédiatisation, le projet est confus, nébuleux... Il n'y a aucune phrase concrète. Pour moi, c'est du grand n'importe quoi. Que les gens assument leurs idées et leurs envies, c'est une chose. Mais on ne peut pas dire : « Je vais miser sur Toulon, le président actuel fait n'importe quoi » mais d'un autre côté dire : « Je suis mandaté pour véhiculer un projet à Marseille par des investisseurs des pays du Golfe ». J'ai le sentiment qu'on prend les gens pour des imbéciles et qu'on joue avec les supporters de deux clubs. C'est quand même dramatique qu'un club comme l'OM se retrouve dans un tel brouillard. »
oui il parle un arabe parfait avec juste une pointe d accent qatari
— Mourad Boudjellal (@mouradrct) July 5, 2020
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