ASSE – Mercato : Bernès tempère les inquiétudes de Caïazzo

Bernard Caà¯azzo utilise sa double casquette de président de Première Ligue et de co-président de l'ASSE pour faire passer ses nombreux messages. Ceux-ci sont presque toujours orientés vers les retombées économiques sur les clubs franà§ais à propos de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus.

« On est le seul club franà§ais qui n'a pas perdu d'argent depuis dix ans. Mis à part le PSG qui aura plus de facilité que tous les autres clubs, l'ASSE n'est pas plus en difficulté que Nà®mes ou Bordeaux. Tout est une question de temps. Maintenant si la crise dure six mois, pas beaucoup en réchapperont, craint ainsi le co-président de l'ASSE dans Le Progrès. Les acteurs vont àªtre frileux et les prix vont baisser. Les recettes sont moindres en raison de l’arràªt des compétitions, ce mercato d’été est parti pour àªtre une deuxième claque. Pour les clubs déjà dans le rouge et qui comptent sur le trading de joueurs pour se refaire, à§a risque d’àªtre compliqué. On est confronté à un ultra-capitalisme aussi dans le football moderne, avec une course à l’armement. Une piste de travail consisterait à instaurer un salary cap pour les joueurs. Il faudra peut-àªtre en venir à trois ou quatre joueurs sans limite salariale. »

Voici la une du journal L’à‰quipe ce lundi 6 avril.

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— L’à‰QUIPE (@lequipe) April 5, 2020

Jean-Pierre Bernès a tenu à modérer la position de Caà¯azzo sur le mercato à venir. « Il ne faut pas exagérer l'inquiétude, estime le célèbre agent dans les colonnes de L'à‰quipe. Il va y avoir moins de transferts, mais il y en aura. Depuis des années, le football est en crise, mais les transferts se font. L'économie dans ce secteur a pris des proportions incontrôlées et incontrôlables. Le football n'a plus les pieds sur terre. »