FC Nantes : Domenech, supporters, tacles, mises au point, les mots forts de Kita et Kombouaré
Intronisé à la tête du FC Nantes, Antoine Kombouaré a effectué, accompagné par Franck Kita, sa première conférence de presse. Voici les meilleurs moments !
Intronisé à la tête du FC Nantes, Antoine Kombouaré a effectué, accompagné par Franck Kita, sa première conférence de presse. Voici les meilleurs moments !
Le fils du propriétaire du FC Nantes a pris la parole le premier. Tout sourire, il a répondu aux questions sans se cacher. Il est persuadé que Kombouaré est "l'homme de la situation" celui qui "va être capable de sauver le club en Ligue 1".
"Je suis ravi de vous présenter Antoine Kombouaré. Il aura pour mission, au vu des résultats, de maintenir le club râce à lui et son staff et les joueurs. Il fallait réagir. Nous pensons qu’Antoine a le profil pour répondre présent à cette mission maintien. C’est un meneur d’hommes, il aime le club, il a des valeurs. Grâce à son travail, on arrivera à se maintenir en Ligue 1."
"On se devait de changer car, l’échec est comptable. Il n’y a pas eu de victoire. On est au mois de février, il fallait réagir. La greffe n’a pas prise. À partir de là, il faut accepter ses erreurs. Il fallait réagir vite car il ne reste pas beaucoup de matches, mais assez pour sauver la situation. On est là au quotidien, on voit les résultats, ce qui se passe, je sais tout ce que cela a engendré quand on l'a fait signer. Les coulisses font que les choses ne se sont passées comme on espérait, les résultats en attestent. Quand on voit l'équipe glisser petit à petit, on se dit qu'il faut réagir. On essaye de garder la tête haute, la saison n'est pas facile, il faut que le FC Nantes reste en Ligue 1. Quand on est à la tête du club, il ne faut pas trop se préoccuper de ce qui se dit, il faut avoir des résultats."
"Antoine Kombouaré vient avec un nouveau staff, on fait table-rase de ce que l’on a fait jusqu’à aujourd’hui. Il vient avec son propre staff. On verra comment on s’organise pour trouver la meilleure solution. Antoine voulait venir avec son staff, en accord avec nous. Ayez à l’esprit que notre nouveau coach vient avec son nouveau staff."
"On est propriétaire du club, on ne peut pas arrêter quand on le souhaite. On aime le club. Tout comme Antoine. Dès qu’il n’y a pas de résultat, la société repart, c’est triste mais c’est comme ça. Je ne vais pas rentrer dans les débats. On vit une période compliquée depuis un an. Dès fois, il y a plus important que de changer d’entraîneurs ou de perdre des matches. Après, bien sûr qu’il faut garder le club en Ligue 1. Je condamne ce qu’il se passe à l’OM ou à l’ASSE. Il faut remettre les pieds sur terre et dépassionner les débats. Le plaisir, dans le sport de haut niveau, on le prend quand on gagne. Comme dans la vie, il y a des hauts et des bas. Il faut faire face. On ne souhaite pas partir. C’est la vie, elle est faite de haut et de bas. En ce moment, il y a plus grave, ce n’est que du sport et du football. Il ne faut pas lâcher quand il y a de l’adversité. Il faut s’accrocher et être persévérant. Je ne suis à l’écoute de rien du tout. On aime notre club. Je n’écoute pas ce qu’il se passe. Je ne m’affole pas. On a l’habitude de gérer ses cas. Si dans la vie, quand il y a des moments difficiles, on part et on pleure, il faut rester à la maison. "
"Je suis revenu pour la première. Ça fait 31 ans que je suis parti, j’ai vu des images défilées. Vous ne connaissez pas toutes les personnes qui sont passées… J’ai vécu ça. J’ai un attachement très fort pour ce club. Après avoir décliné deux propositions, peu importe le contexte, j’ai envie de sauver ce club. J’ai très, très envie ! Je suis heureux d’être là ! C'était la troisième fois que j'ai eu un contact pour revenir au FC Nantes, et pourquoi pas ? Je sais que la tâche est très difficile. Le club est en difficulté, sinon je ne serai pas là. J’ai mesuré toutes les difficultés, je suis prêt pour ça. J’ai une mission : sauver le club. Yves Bertucci, Michel Dufour vont m'accompagner. Je suis en négociation avec une autre personne. Je travaille pour la convaincre. ."
"À Toulouse, je ne suis resté que deux mois. On m’impute la descente de Toulouse, je n’ai fait que 10 matches à Toulouse. On ne m’a pas laissé le temps de finir mon travail. Je le respecte. J’ai eu le temps de me ressourcer, de reprendre des forces. Maintenant, j’ai envie de relancer le défi. J’ai la chance de rectifier le tir au FC Nantes. C’est une revanche personnelle. J’ai envie d’écrire une nouvelle page avec mon club de cœur. J’ai des idées. Je n’ai pas regardé tous les matches, j’ai eu le temps de voir des rencontres étrangères. Je vais m’atteler à découvrir l’effectif. Je veux avoir une connaissance parfaite de mon effectif. Cela va aller très vite pour dimanche et Angers."
"Les joueurs sont en difficulté. Il faut travailler avec eux. L’idée est de ne plus prendre de but. Après on essaiera de jouer pour marquer des buts. L’équipe doit être capable d’être solide, et de produire du jeu. Il faut voir ceux qui sont prêts à relever le défi pour remettre de l’ordre dans la maison nantaise. Dès qu’il y a un coup dur, tout s’effondre. C’est une équipe fragile mentalement et physiquement. Ils sont en grande difficulté. Il faut un nouveau départ, une nouvelle dynamique. Cela passe forcément par un nouveau staff, un nouveau discours. On ne sait pas si cela va fonctionner, on doit tout faire pour !"
"Je comprends leur désamour. Mais, ils doivent savoir que les joueurs ont besoin de leur soutien. Si on veut notre club en Ligue 1, il faut que tout le monde soit derrière l’équipe. On sera heureux d’avoir le soutien de nos supporters."
Intronisé à la tête du FC Nantes, Antoine Kombouaré a effectué, accompagné par Franck Kita, sa première conférence de presse. Voici les meilleurs moments !
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