Anthony Limbombé
Anthony LimbombéCredit Photo - Icon Sport
par Alexandre Corboz
VERITES

FC Nantes : Kombouaré, Bayat, son transfert... le flop Limbombé déballe tout !

Quelques jours après la résiliation de son contrat au FC Nantes, Anthony Limbombé (27 ans) a vidé son sac dans les colonnes de Ouest-France. Le plus gros flop économique de l'histoire des Canaris a mis les choses au point, sans aigreur mais avec le regret d'avoir laissé une fausse image à Nantes.

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Sur son ressenti aujourd'hui

« Je me sens libéré, je reprends en main ma carrière. Je peux enfin faire les choses comme je les entends. Je pense aussi que mon départ soulage le club. On était arrivé dans une impasse et ce n’était plus vivable pour les deux parties. Je suis content de l’issue, même si j’ai vécu des mois très difficiles ».

Sur sa relation avec Antoine Kombouaré

« J’ai aussi appris de tous les coachs que j’ai eus, y compris de Kombouaré, que j’ai eu mardi au téléphone. Il m’a dit qu’il n’avait rien contre moi, que c’était uniquement un choix sportif. Je ne lui en veux pas. Il arrive ici en mission, il n’avait pas le temps pour un joueur comme moi. On s’est souhaité le meilleur ».

Sur l'échec de son transfert à Huddersfield qui l'a conduit à Nantes

« Si je touche la Premier League, un autre standing, je ne suis pas le même joueur. Si je pouvais tout refaire, j’effectuerais une saison supplémentaire à Bruges, un top club. En partant, je faisais un pas en avant en découvrant la Ligue 1, un championnat supérieur, mais pas en rejoignant Nantes. C’était une erreur ».

Sur sa relation avec Mogi Bayat (qui l'a conduit en garde-à-vue dans l'enquête du Belgate)

« Quand on fait des choses illégales, on sait pourquoi on est là. Moi, dans l’histoire, j’étais victime et tout le monde m’a vu comme un coupable (…) Tout le monde pensait que j’avais triché. Quand je signe, j’ai regardé ce que j’allais gagner, les primes et la durée du contrat. Le reste, j’ai trop fait confiance et ce n’est pas bien. Car des gens autour de moi ont fait des choses bizarres. Ils m’ont impliqué malgré moi. Ça m’a fait plus de mal que les critiques des supporters (…) Quand j’arrive, je lis les commentaires : “encore un joueur de Bayat”. Mais ça ne faisait pas trois mois que je m’étais engagé avec lui. Après ma garde à vue, c’était fini, on n’avait de moins en moins de contacts. Mais pas aux yeux du public. Tout devient alors difficile. Car comme ça ne se passe pas bien sur le terrain, c’est difficile de retourner l’opinion. Ça devient un combat contre soi-même ».

Sur le poids de son transfert

« J’avais l’impression que ce n’était jamais bien, que ce n’était jamais assez. Il y a des joueurs qui s’en foutent de ce qui peut se dire sur eux. Moi, je suis un sentimental, un cérébral et je marche à l’affect. En France, c’est plus dur. Et les blessures m’ont tué ».

Sur son image

« Je ne suis pas un escroc comme j’ai pu le lire. On n’a pas pris le temps ou manifester l’envie de me connaître vraiment. Je pense qu’on ne s’est pas compris. On me voit comme arrogant, je suis surtout introverti. Je n’ai pas une personnalité qui impose. Je ne parle pas beaucoup, j’analyse tout. Je suis calme, mais si on me fait mal et que je sens une injustice, je réagis durement. J’aurais dû m’ouvrir davantage, demander les raisons d’un problème plutôt que d’attendre ».

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Les vérités de Limbombé

Quelques jours après la résiliation de son contrat au FC Nantes, Anthony Limbombé (27 ans) a vidé son sac dans les colonnes de Ouest-France. Le plus gros flop économique de l'histoire des Canaris a mis les choses au point, sans aigreur mais avec le regret d'avoir laissé une fausse image à Nantes.

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