Sur les critiques
« Vous ne parlez que des résultats sportifs. Vous ne parlez jamais de ce que je voulais faire ou qu'on m'a empêché de faire. Au lieu de parler de « Kita Circus », regardez si j'organise bien le club. C'est qui, le patron de l'équipe ? Qui demande toujours à avoir tous les pouvoirs ? L'entraîneur. Je n'ai jamais eu de problème humain avec mes entraîneurs. Certains viennent, ne font pas ce qu'il faut faire et me critiquent après. Le club est bien géré, tout le monde est payé tous les mois, je n'ai même pas discuté les conditions salariales pendant le confinement, personne n'a été licencié, mais personne n'en parle de ça ! Quand j'ai voulu un nouveau stade, à chaque fois on m'a mis des bâtons dans les roues. Et on me dit : on ne voit pas la philosophie, la stratégie de développement du club ».
Sur une éventuelle vente du club
« Un club ça ne se vend pas comme ça. Comme dans une société, il faut savoir assumer car même après la vente je suis responsable financièrement. J'ai toujours dit que le capital était ouvert. Mais je dis simplement que des gens veulent occuper des postes à un certain niveau alors qu'ils n'ont même pas prouvé à un niveau plus bas qu'ils l'avaient, ce niveau ! (…) Les gens qui m'ont téléphoné ne sont pas prêts. Niveau gestion, certains vont devoir quand même retourner à l'école ».
Sur ses motivations à s'accrocher et l'avenir du FCN
« Parce que je ne suis pas un lâcheur, je ne crache pas dans la soupe comme certains. Vous ne faites que ça d'ailleurs, il n'y a pas un article positif sur mes relations avec les entraîneurs (…) Est-ce que je me vois encore là dans cinq ou dix ans ? Du moment que j'ai le cerveau et le physique, oui. Et n'oubliez pas une chose, quand même : il y a un type qui prend tout ça à coeur et qui a envie de tenir, c'est mon fils. Je sais que je suis le diable et que lui c'est un agneau mais quand il reprendra le club, ce sera sûrement un peu différent, il gérera peut-être mieux que moi ».
Sur le projet Socios
« L'actionnariat populaire a été testé à Guingamp, ils ne veulent plus ce système, ils ne comprennent plus rien. Là-bas, c'est la panique totale. Un club a besoin d'un chef, sinon ça ne marche pas. Si on veut revenir au temps des associations, 30 ou 40 ans en arrière, ça ne me dérange pas ».
Sur l'hyper-présence de Mogi Bayat
« Vous savez, vous pouvez aussi créer certaines amitiés, sympathies (…) Où est le problème ? Tout ça pour vous dire que je ne comprends pas votre question. Les gens qui traitent avec Mogi vous le diraient : c'est un type hors normes, très compétent, avec un réseau très important. Il travaille avec nous comme avec Lille, Monaco, Saint-Étienne, etc. Je suis très satisfait de ses services. C'est un garçon correct, courtois et très cultivé. Vous me trouvez un autre agent qui parle cinq, six langues et qui connaît bien les textes juridiques ».
Pour résumer
Dans L'Equipe, Waldemar Kita (FC Nantes) a évoqué les critiques, la possible (ou non) vente du club et le rôle de Mogi Bayat. Confessions.