FC Nantes : Maradona, jeunes, provocation... Domenech s’est encore bien amusé
Arrivé au FC Nantes fin décembre, Raymond Domenech a répondu à 20 Minutes en toute franchise il y a une dizaine de jours. L’occasion pour lui de mettre les points sur les i. Morceaux choisis :
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Domenech ne provoque pas, il s’amuse
« Je ne fais rien pour provoquer ou pour justifier quelque chose ou pour prouver quelque chose. Mais, je comprends qu’on puisse penser ça… Il y a des personnes qu’on aime ou qu’on n’aime pas, cela fait partie de la vie. Les gens plus médiatiques, on a l’impression que ça prend plus d’ampleur. Mais, moi, ça ne me pose pas plus de problèmes que cela. C’est de l’amusement. Je ne provoque pas les gens.
Le piège des jeunes à Nanterre
Personne ne m’a jamais arrêté pour me dire : « T’es un gros con ! ». Le premier mois où je suis arrivé à Nanterre, il y avait toujours des jeunes qui sonnaient à notre porte et qui partaient en courant. Cela a duré trois ou quatre jours. Et un jour, j’ai attendu derrière la porte. Quand ils ont sonné, j’ai ouvert. Ils ont été surpris. Je leur ai dit que j’avais des enfants très jeunes qui dormaient. On a discuté une bonne demi-heure. Ils ne l’ont plus jamais refait.
Je ne voulais pas provoquer. J’ai peut-être choisi le mauvais exemple. J’aurais dû prendre celui de Messi. Je voulais juste dire que nous entraîneurs, on rêve tous d’avoir les plus grands joueurs du monde. On me dit souvent de faire attention car en fait les gens ne retiennent que certaines de mes phrases et pas tout ce que j’ai dit avant. Je fais moi-même les titres avec mes déclarations. Oui, c’est un parasite, mais ce n’est ni volontaire, ni de la provoc'.
Focus sur le FC Nantes
Je ne sais pas pourquoi les gens veulent toujours en savoir plus que ce que je dis et ce que je répète inlassablement. Si je pouvais rester dans l’ombre… et qu’on ne parle que des joueurs du club, ça me va. On a même dit que c’était les joueurs qui faisaient l’équipe en 2006, ça me va très bien ! Cela ne m’agace pas du tout ! Je ne suis pas le chef suprême.