Avec 14 votes pour, 2 contre et 2 abstentions, le Conseil d’administration du FC Barcelone a approuvé le choix de Josep Maria Bartomeu de signer l’accord proposé par les tribunaux pour en finir avec le « cas Neymar ». Acceptant de prendre la faute des fraudes fiscales réalisées entre 2011 et 2013, le Barça – qui avait déjà versé 13,5 M€ à l’Etat – rajoutera 5,5 M€ pour clore le dossier. « Si les Socios du Barça décide que nous faisons une erreur de gestion évidemment nous discuterons », a fait savoir hier soir le boss blaugrana, qui a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’assemblée générale extraordinaire pour débattre de la question.
Laporta appelle à la « motion de censure »
Forcément, il fallait s’attendre à ce que cette décision soulève un vent de mécontentement chez les opposants. Sur RAC1, Joan Laporta, grand perdant de la dernière élection a attaqué la direction qu’il estime « en faute professionnelle » et appelant les Socios à empêcher ce pacte : « Nous devons réagir immédiatement pour éviter ce pacte. Ni l’accusation, ni le barreau de l’Etat peuvent l’accepter (…) Il faut étudier les actions nécessaires, des actions efficaces. La motion de censure est une option mais surtout il devrait y avoir une unité au FC Barcelone (…) Là, Bartomeu et Rosell ont signé un accord pour sauver leurs fesses. »
L’association Manifest Blaugrana lance la contre-attaque
Quelques heures plus tôt, l’autre grand opposant Toni Freixa avait réagi sur Catalunya Radio, estimant que cet accord marquait « un jour très triste pour le club » et réclamant à Bartomeu « un débat public avec tous les documents du transfert de Neymar » pour qu’il s’explique. « Si le Barça signe, il accepte le crime et sera condamné. Ce serait un épisode sans précédent dans l’histoire du club (…) Pour moi, Bartomeu a eu un acte lâche face à la pression de se retrouver sur le banc des accusés. »
Comme le rapporte le média catalan Sport, les opposants ont commencé à organiser la riposte au travers de l’association « Manifest Blaugrana » pour recueillir des voix visant à dénoncer en commission de discipline interne la décision des dirigeants barcelonais de plaider coupable dans l’affaire Neymar.