Real Madrid – Celta Vigo (1-2) : les 4 explications du couac en Coupe du Roi

Cette fois-ci sur sa pelouse face au Celta Vigo en Coupe du Roi (1-2). Une première pour Zinédine Zidane entraà®neur. Voici ce qui n'a pas fonctionné :

Des erreurs défensives incroyables

Dominateur dans le jeu, le Real a été piégé deux fois”¦ Sur deux énormes errements défensifs. Sur le premier but signé de Iago Aspas, Marcelo a fait n'importe quoi en relanà§ant en aile de pigeon plein axe au cÅ“ur de sa surface (64^e). Six minutes plus tard, c'est Lucas Vazquez qui s'est déconcentré après l'égalisation, se faisant chiper le ballon à l'origine du but de Castro Otto. Une boulette que le jeune Madrilène, contrairement à son coéquipier, n'a pu rattraper puisqu'il a été remplacé dans la minute qui suivait par Kovacic.

Quasiment inoffensif jusqu'au but de Marcelo

Quelques jours après que la machine ne se soit grippée à Sanchez Pizjuan, on attendait que le champion du Monde des clubs réagisse en se montrant particulièrement agressif dès l'entame. Est-ce la période actuelle traversée par l'équipe d'Eduardo Berizzo (qui enchaà®ne les victoires en 2017) qui leur a causé des soucis ou les Merengue qui ronronnaient ? Toujours est-il que Madrid n'a jamais vraiment inquiété le portier de Vigo Alvarez jusqu'au but de Marcelo (69^e), manquant de justesse dans le dernier geste.

Cristiano Ronaldo et l'attaque patraque

Pour son retour en Coupe du Roi après deux ans d'absence, Cristiano Ronaldo espérait sans doute mieux. Titulaire, le Portugais n'a pas énormément pesé sur la rencontre. Peu de frappes dangereuses à mettre à son crédit et un plongeon grossier dont s’amuse déjà la presse catalane. Il fut parfaitement muselé par l'axe Cabral – Roncaglia. A vrai dire, la plus belle occasion d'un attaquant merengue (exception faite du but de Marcelo) est à mettre au crédit de Karim Benzema, rentré à la 80^e minute et qui a raté le cadre alors qu'il était en position idéale aux six mètres trois minutes plus tard.

Sergio Ramos encore très crispé

A l'image de l'accrochage tàªte contre tàªte entre Sergio Ramos et Iago Aspas, il y avait de la nervosité sur le terrain. Cela fait d'ailleurs quelques matches que Madrid se crispe, déjà après le premier match à Sanchez Pizjuan en Coupe du Roi qui s'était conclu avec une grosse polémique autour du capitaine merengue. Plus habitué à perdre, le Real de Zidane en vient à dérailler. Espérons pour les Merengue que cette tension ne dure pas”¦

Arnaud Carond