Real Madrid – Villarreal (0-1) : c’est la crise, Zinédine Zidane toujours plus sous pression

L’étau se resserre autour de Zinédine Zidane dont les choix sont de plus en plus discutés. Décryptage.

Zidane ne fait toujours pas confiance aux jeunes

Karim Benzema absent, on attendait de voir si Zinédine Zidane allait faire confiance aux jeunes. Sa réponse fut un 4-4-2 en losange avec un duo d’attaque Bale – CR7 et les présences sur le banc d’Asensio et Mayoral. Le vécu n’a pas payé et le score final donne du grain à moudre à ses détracteurs qui s’étonnent de la présence en tribune de Dani Ceballos (ex-Bétis Séville), promesse recrutée l’été dernier pour renforcer le milieu de terrain. Un milieu Modric – Casemiro – Kroos presque aussi inamovible que la BBC aux yeux du coach franà§ais… Màªme s’il est en difficulté.

L’arbitrage et Asenjo en bourreaux

Zinédine Zidane peut se plaindre du traitement médiatique, ce samedi c’est peut-àªtre l’arbitrage et le gardien adverse qui lui ont fait le plus mal. Monsieur Undiano Mallenco a oublié deux penaltys pour les Merengue et Sergio Asenjo a été monstrueux dans ses buts, faisant barrage à toutes les tentatives et étant suppléé par sa transversale sur un coup-franc détourné de Cristiano Ronaldo. Un CR7 très malheureux qui a d’ailleurs tenté sa chance onze fois au but sans trouver le chemin des filets. Quand à§a ne veut pas…

Encore victime d’une contre-attaque…

Zinédine Zidane ne veut pas recruter de défenseur central. Pourtant, c’est clairement un manque des Merengue cette saison. L’absence sur blessure de Sergio Ramos n’offre que trois solutions. Ce samedi, la charnière était composée de Nacho et Raphaël Varane. Sans que leurs responsabilités ne soient clairement engagée sur le but de Pablo Fornals (88e), on constate quand màªme un vrai déficit dans cette équipe… Peut-àªtre lié à l’équilibre entre la défense et l’attaque. Toujours est-il que le Real a vécu face à Villarreal un scénario similaire à celui vécu en début de saison face au Bétis (0-1), perdant sur une contre-attaque d’adverse en fin de partie. Avec plus d’expérience derrière, peut-àªtre aurions nous eu le droit à une de ces fautes « utiles » à 50 mètres du but pour arràªter la contre-attaque. Un joueur comme Pepe savait bien le faire…

Arnaud Carond