Girondins : le National 3, la solution extrême pour éviter King Street, Quillot et Lopez ?
Conscient que l'avenir des Girondins de Bordeaux ne s'annonce radieux ni sous Didier Quillot ni sous le tandem Rigo – Lopez, Pierre Rondeau avance une autre option, la plus extrême : le reset.
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Économiste du sport, Pierre Rondeau s'est exprimé sur Twitch concernant l'avenir des Girondins de Bordeaux. Un club qui pourrait basculer en ce début de semaine en redressement judiciaire si les offres de Didier Quillot et du tandem Pascal Rigo – Gérard Lopez n'étaient pas revu à la hausse.
Dans des propos rapportés par Girondins4ever, Pierre Rondeau avance une option claire pour le futur : la perte pure et simple du statut professionnel. Un mal pour un bien selon lui même s'il faudrait alors accepter de repartir au niveau amateur en National 3.
Un nouveau départ en N3 avec des finances assainies
« Je serais partisan du Reset dans ces cas-là. Et quand je dis Reset, c’est faire ce qu’a fait Bastia, Strasbourg, même si ça a été à leur insu. Reset cela veut dire liquidation judiciaire, tu fais défaut sur la dette, tu retrouves un statut amateur. Tout le passif est supprimé, effacé, plus de dettes… En plus, ça la mettrait à l’envers à Fortress, ce qui me ferait plaisir, parce que je n’aime pas trop ces fonds d’investissement vautours », a-t-il analysé.
Bien qu'extrême, ce scénario permettrait à Bordeaux de repartir sur des bases réellement saines, avec des acteurs locaux et/ou des anciens joueurs comme têtes de gondole. « Si tu fais défaut sur ta dette, si tu te mets en liquidation judiciaire et que tu retrouves un statut amateur, tu peux ensuite récupérer le club à peu de frais et avec par exemple un statut de société coopérative à intérêt collectif – ce qu’a fait Bastia et ce que va faire Tours – avec des supporters partie prenante, les anciens joueurs aussi… Ensuite, tu te donnes de moyens locaux, pérennes, à petit à petit sportivement remonter la pente. Oui, tout le monde ne réussit pas, et plusieurs gros clubs français n’ont pas réussi à remonter la pente… C’est risqué. Mais là, tu es sûr que tu dégages toute l’ancienne direction. Là, tu ne verras pas non plus les Quillot et Lopez… »
Si la perte du statut professionnel n'est pas encore envisagé aux Girondins de Bordeaux, ce serait pourtant la meilleure option selon l'économiste Pierre Rondeau, qui développe son projet pour remettre les supporters et acteurs locaux au cœur du projet.