Rami lors d'ESTAC - Stade Rennais
Rami lors d'ESTAC - Stade RennaisCredit Photo - Icon Sport
par Thomas Salis
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L’OGC Nice voulait Solskjaer, Aboukhlal se justifie, la fin pour Bernardoni ?

Si « But ! Football Club » traite en premier lieu l'actualité de certaines équipes de l'élite, nous avons décidé de vous faire un résumé de ce qu'il s'est passé aujourd'hui dans l'autre partie – moins médiatique – du championnat de France.

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Ratcliffe voulait avoir Solskjaer

Le propriétaire de l’OGC Nice, Jim Ratcliffe voulait recruter l’ancien coach de Manchester United, Ole Gunnar Solskjaer, pour entraîner les Aiglons. « Personne ne le sait mais il y a eu quelques discussions avec Nice et Jim Ratcliffe parce qu'ils me voulaient », a révélé le Norvégien pour le Times. 

Aboukhlal se justifie 

L’attaquant marocain du Toulouse FC n’a pas voulu participer à la rencontre contre le FC Nantes en raison des flocages arc-en-ciel imposés par la LFP. Sur ses réseaux sociaux, le joueur de 23 ans a justifié son choix. « Le respect est une valeur que j'estime beaucoup. Il s'étend aux autres mais comprend également le respect de mes propres croyances personnelles. Par conséquent, je ne crois pas être la personne la plus appropriée pour participer à cette campagne », a-t-il expliqué. 

Rami dégoûté par la descente 

C’est officiel, l’ESTAC évoluera en Ligue 2 la saison prochaine. À la suite de leur défaite face au Stade Rennais, les Troyens ont scellé leur avenir. Adil Rami n’a pas caché sa déception. 

« Cela fait longtemps qu’on est dans la déception, c’est dans la continuité, il n’y a rien qui va pour nous, on ne va pas se chercher des excuses, mais on le voit, dans les moments négatifs, ça va dans tous les sens. Je crois que 3 buts sur 4, c’est du grand n’importe quoi de notre part. Ça fait partie de la malchance. C’est décevant, il faut l’accepter », a-t-il d’abord expliqué.

Avant de parler de son avenir avec comme son habitude un brin d’humour. « Si je serais sur Prime ou à Troyes l’année prochaine (rires…) ? Je sais pas du tout si je serais encore là la saison prochaine. D’abord il faut que je l’accepte, que je le digère », a commenté le Champion du Monde 2018. 

Et aussi...

Stade Brestois : Roy veut terminer le travail

En poste au Stade Brestois depuis début janvier, Eric Roy espère terminer le travail dès dimanche en recevant Clermont (15h). « Quand je suis arrivé, j’avais dit aux joueurs qu’il nous faudrait six victoires et quelques nuls pour nous maintenir, a-t-il rappelé. C’était la sixième, mais ce n’est pas fini. Il va donc falloir en faire un peu plus. Maintenant, le maître mot va être de ne pas décompresser, de garder cette dynamique. On a mis Auxerre à 4 points et c’est bien d’avoir notre destin en main. La réception de Clermont peut être décisive, car on peut se dire qu’avec une victoire ce pourrait être celle du maintien. Ici, le public est fantastique. Il est toujours là, quoi qu’il arrive. Ce n’est pas le cas dans tous les clubs et cet environnement positif rejaillit sur les joueurs, qui sont libérés. C’est un atout. C’est tout de même assez souvent à domicile que tu vas chercher ton maintien. »

AJ Auxerre : Pélissier doute mais n’est pas inquiet

Battue à Brest, l’AJ Auxerre ne compte plus qu’un petit point d’avance sur le FC Nantes dans la zone rouge. À la vue d’un calendrier effrayant - réceptions du PSG et de Lens entrecoupées d’un déplacement à Toulouse - Christophe Pélissier doute : « Auxerre a la chance de jouer des gros matches car on sait que, dans ces cas-là, la motivation vient naturellement. Contre Paris, dimanche prochain, il faudra que mes joueurs soient prêts, mentalement, et c’est souvent le cas dans ces matches-là, on l’a prouvé à Marseille (1-2), il y a quinze jours. Après l’OM, j’avais dit que jouer Clermont (1-1, le 7 mai) et Brest serait bien plus difficile, et je ne me suis pas trompé. C’est dur, physiquement et mentalement, quand on est à la recherche de points depuis le mois de janvier. J’ai trouvé mon équipe, en seconde période, un peu sur les rotules, tant sur le plan physique que mental. Quand ils ont marqué, je n’ai pas senti une réaction forte. Ce n’est pas facile de jouer ces matches-là, on le sait. Mais ça ne m’inquiète pas, car, maintenant, c’est la tête qui conditionne les jambes. Tout le monde a fait ses prévisions et pense qu’avec notre calendrier, c’est nous qui descendrons. On a fait une remontée assez extraordinaire. Maintenant, il faut conclure et c’est toujours le plus difficile. Il y a encore un club avec nous, on n’est pas décroché, loin de là. Le football est fait de choses irrationnelles. À nous de rendre l’exploit encore plus merveilleux. Il reste trois matches et le foot, ce n’est pas des mathématiques. »

SCO Angers : la fin pour Bernardoni ?

En annonçant vendredi que Yahia Fofana jouerait les trois derniers matches de la saison, Alexandre Dujeux et le SCO ont gentiment indiqué à Bernardoni la porte de sortie. Le futur du plus gros salaire de l’effectif (150 000 euros mensuels en comptant sa prime annuelle) s’annonce donc incertain, car celui-ci ne dispose pas d’une clause L2 dans son contrat. « Pour l’instant, je suis toujours angevin, rappelait-il quand même hier à Prime Video. J’ai encore un an de contrat. » Le gardien se dirait prêt à consentir des efforts financiers, et cela s’entend car il n’est pas dit qu’il retrouve une position aussi confortable chez un pensionnaire de l’élite. « Visage familier de notre championnat depuis 2015, l’ancien Troyen, Bordelais, Nîmois et Stéphanois se trouve à un tournant de sa carrière et a peut-être bien joué son dernier match de Ligue 1 avant un bout de temps », explique L’Équipe.

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Pour résumer

Si « But ! Football Club » traite en premier lieu l'actualité de certaines équipes de l'élite, nous avons décidé de vous faire un résumé de ce qu'il s'est passé aujourd'hui dans l'autre partie – moins médiatique – du championnat de France.

Thomas Salis
Rédacteur
Thomas Salis

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