Ligue 1 : Que faut-il penser de la goal-line technology ?

Alors, bonne ou mauvaise nouvelle ?

Un football à deux vitesses

L’argument est le même à chaque fois que l’hypothèse de l’introduction de la vidéo dans le football est énoncée : la crainte d’un sport à deux vitesses, avec les riches qui bénéficieraient de la technologie d’un côté et les laissés pour compte de l’autre. Sans rien. En Ligue 1, cette tendance n’est pas vraiment partagée puisque seulement deux présidents de clubs se sont élevés contre le nouveau gadget de Frédéric Thiriez : Jean-Louis Triaud et Betrand Desplat. Le patron de l’EA Guingamp défend d’ailleurs l’argument choc. « Je suis plutôt contre, car il y aurait un foot des riches et un foot des pauvres. Ce sport doit rester universel ».

Un coût qui a considérablement baissé

L’autre argument avancé par les détracteurs de la goal-line technology provient de son coût exorbitant. Daniel Riolo a déjà critiqué cet aspect-là. « On va donc avoir la GLT qui va servir 3 fois et qui vaut un bras. En revanche pour les pelouses... Thiriez veut séduire le gogo avec cette nouveauté qui n'est absolument pas rentable... Comment cacher les vrais problèmes avec des gadgets », a-t-il déjà pesté sur Twitter. Sauf que le prix final pourrait être plus bas que celui qui a été originellement annoncé (200 000 euros). Selon Le Parisien du jour, LFP disposerait en effet d’un devis de 100 000 € environ par stade et par saison, émanant de la société allemande GoalControl.

Pour éviter des polémiques à deux balles

Le système de la goal-line technology a fait ses preuves l’été dernier lors de la dernière Coupe du Monde au Brésil et il est déjà en vigueur en Angleterre et bientôt en Allemagne. « La France ne pouvait pas rester à l’écart », a confié Frédéric Thiriez. Le président sait que cette innovation servirait à éviter quelques polémiques inutiles avec tout le déballage qui va avec. Ainsi, on se rappelle tous de l’histoire du but invalidé à Lucas Ocampos lors d’OM - OL (0-0), dont se plaignent encore les supporters marseillais. Justement, plusieurs dirigeants de clubs se sont servis de cette polémique pour justifier le coût investi dans la goal-line technology. Cette position commune, si rare en haut lieu, est-elle la première preuve que celle-ci a de l’avenir ?

JP