par La rédaction

OL – OPINION Circulez, il n’y a (presque) plus rien à voir

Douzième de Ligue 1 à quinze points de la troisième place et neuf de la quatrième, l’Olympique Lyonnais se déplace dimanche (17 heures) à Bastia dans un état proche de la sinistrose.

En même temps, rien n’incite à l’optimisme…

Et si la saison de l’OL était déjà finie ? En Ligue 1, les Gones n’ont plus grand-chose à espérer. La Ligue des Champions, Lyon ne la verra sans doute plus avant que le Stade des Lumières ne sorte de terre. Ou, du moins, il semble acquis que ce ne sera pas pour la saison 2014-15… Et il faut bien avouer que c’est justice vu les prestations offertes par la bande à Rémi Garde cette saison. La dernière, face à Toulouse, confirmant simplement ce que Gerland doit endurer chaque semaine : un ennui sans nom, quelques éclairs individuels (merci Lacazette !) et une gentille acceptation de la part des supporters, lesquels préfèrent jouer au volley plutôt que de regarder ce qui se passe sur le pré.

Voir ce nouvel OL sans moyens ni cadres charismatiques rentrer dans le rang n’a rien de choquant. Seul joueur à encore faire face aux micros après le match, Maxime Gonalons a beau marteler depuis des semaines que l’OL « n’est pas à sa place ». Cette équipe l’est. Totalement même. Lyon n’a pas été volé par les arbitres. Lyon n’a pas joué de malchance. Même sans blessure et avec un meilleur état d’esprit, les Gones ont été incapables d’aligner plus de deux victoires de rang en Ligue 1 en 16 journées. Même l’En Avant Guingamp l’a fait. C’est dire…

Réduit à jouer pour la Coupe en chocolat…

Bien sûr, il y a eu le derby à Sainté. Un match dont on parlera encore dans dix, quinze ou vingt ans. Une victoire acquise dans la difficulté et avec un statut d'outsider dont les supporters se satisfont pleinement, comme le hold-up réalisé 23 ans plus tôt à Geoffroy-Guichard avec ce fameux centre d’Ali Bouafia repris contre son camp Sylvain Kastendeuch et immortalisé par le « pêtage de plomb » de Dominique Blanchard à l’antenne de Radio France. Du match du 10 novembre 2013, il restera une chanson à la gloire de Jimmy Briand dont le refrain fait assez mal aux postérieurs des fans stéphanois. Mais à côté de ce « petit » bonheur, le reste du bilan est d’une tristesse abyssale.

Médiatiquement, l’OL n’intéresse plus personne. Et les six prochains mois s’annoncent une longue traversée du désert. Le temps de remettre les compteurs à zéro en championnat. Il peut, bien sûr, y avoir des apartés grâce aux Coupes. La Ligue Europa était jouable pour le Lyon d’il y a un ou deux ans, elle ne l’est plus aujourd’hui. Soyons réaliste. Et même si elle était à portée, elle ne donne pas encore droit à un ticket pour la « tant convoitée » Ligue des Champions. La Coupe de France ou la Coupe de la Ligue ? Faute de grives, on mange des merles comme on dit. Sur la fin d’année 2013, le match le plus important sera bien celui face à Reims le 18 décembre prochain. Car la « Coupe en chocolat » est, qu’on le veuille ou non, le meilleur espoir de l’OL pour sauver une partie de sa saison. En effet, il n’y a que trois marches avant la finale. L’AS Monaco est déjà hors course alors que le PSG et l’ASSE doivent en découdre dès les huitièmes…

Alexandre CORBOZ, à Lyon.

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Pour résumer

Douzième de Ligue 1 à quinze points de la troisième place et neuf de la quatrième, l’OL se déplace dimanche à Bastia dans un état proche de la sinistrose.

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