L'instant OM : nouvelle année, Trélissac et les péchés capitaux
par Raphaël Nouet

L'instant OM : nouvelle année, Trélissac et les péchés capitaux

Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l'actualité chaude de son club de cœur.

"Le 5 janvier, c'est mon anniversaire, donc grosse réunion familiale dimanche et impossibilité de suivre le premier match de l'OM en cette nouvelle année. Juste quelques commentaires de gentils emmerdeurs du style "Vous avez encaissé un but dès la première minute !" ou "Vous allez en prolongations !". Evidemment, ces moqueurs ont oublié de me dire qu'on était passés aux tirs au but. Merci à l'ami Florent pour son texto qui a coupé mon envie de tout casser.

Ce match contre Trélissac, je ne l'ai pas vu et je me garderai donc bien d'en juger le contenu. Par contre, j'aimerais revenir sur des éléments ayant entouré ce match et qui me font penser aux péchés capitaux. Le tout premier, c'est l'orgueil. Manquer de se faire éliminer par une National 2, ça ressemble réellement à un péché d'orgueil. On est 2es de L1, on tape Lyon, Lille ou Bordeaux mais on ne parvient pas à prendre le meilleur sur des amateurs ?

Clairement, je pense que nos joueurs, malgré les mises en garde du staff, se sont rendus à Limoges tranquilles. Pourtant, un an plus tôt, Andrézieux leur avait montré qu'il faut toujours se méfier du petit Poucet… Maintenant, on est qualifiés et c'est le plus important. C'est peut-être même mieux ainsi car il y a deux types de baffes : celles qui vous laissent K.-O. (Andrézieux…) et celles qui vous réveillent, vous rappellent que rien n'est gagné et qu'il faut redoubler de vigilance pour la suite.

Trélissac-OM a aussi été marqué par la polémique sur la recette de la partie, les Marseillais ayant gardé leur moitié alors qu'il est de tradition de la laisser aux amateurs. Tout le monde leur est tombé dessus en parlant d'avarice. Personnellement, j'opterai  pour un autre péché, la gourmandise, et elle concernerait les dirigeants du TFC. Qui semblent avoir oublié que laisser la recette n'est pas une obligation ou un dû.

Tout le monde sait que l'Olympique de Marseille est dans le dur au niveau de ses finances. Qu'importe comment on en est arrivé là, c'est un fait. Quatre cents mille euros, ça paye le salaire mensuel d'un joueur ou de dizaines de salariés, ce n'est pas rien. Désolé pour la comparaison mais le président de Trélissac me fait penser à un SDF qui nous insulterait sous prétexte qu'on ne lui donne rien aujourd'hui alors qu'on avait filé 2€ la veille. Dis merci pour les autres fois et laisse-nous tranquille, sinon les autres fois, on passera sans te regarder !

"En attendant, dans dix jours, c'est Granville à d'Ornano et j'y serai !"

Enfin, le dernier péché capital serait la gourmandise. Cette Coupe de France, on sait qu'on ne pourra la remporter que si l'infâme QSG se vautre ou que la LFP ouvre les yeux et sanctionne enfin sa triche financière. Mais l'envie de s'enflammer est là, parce que c'est une compétition qu'on n'a plus remportée depuis 1989, parce qu'on court après un trophée depuis 2012, parce qu'on aime se rendre au SDF (surtout moi, c'est à une heure en RER !) et encore plein d'autres raisons.

Espérons donc qu'André Villas-Boas et ses troupes iront jusqu'au bout. En attendant, dans dix jours, c'est Granville à d'Ornano et perso, j'y serai !"

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Pour résumer

Dimanche dernier, l'OM est passé tout près de l'élimination contre Trélissac en Coupe de France. Mais à toute chose, malheur est bon.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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