L'instant OM : un Olympico pour entériner le divorce Eyraud - Ultras
Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l'actualité chaude de son club de cœur.
Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l'actualité chaude de son club de cœur.
Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l'actualité chaude de son club de cœur.
“J'ai bien vibré devant ma télé, samedi après-midi ! OK, ce n'était pas un sommet de technicité à l'espagnole ou un "tout pour l'attaque" comme en Allemagne ou en Angleterre. C'était juste un match de l'OM et ça me suffisait pour passer par tous les états en 90 minutes. Car, comme cette équipe ne sait pas faire les choses simplement, il faut toujours qu'elle relance l'adversaire alors qu'elle vient de prendre deux buts d'avance.
J'en étais là, samedi soir, à savourer ces trois points bienvenus sur le LOSC quand j'ai vu sur Twitter le message des ultras concernant la fameuse facture adressée par le club pour avoir fait des marques sur le sol dans les coursives du Vélodrome. Marques destinées à préparer un tifo. L'OM réclame 6.000€ à ses supporters pour faire enlever les traces. Le vrai problème, ce sont celles (les traces) que cette triste histoire va laisser au sein du club…
Pour commencer, autant j'ai pris l'habitude de défendre Jacques-Henri Eyraud, autant cette fois, je me joins aux contestataires. Pourquoi agir ainsi alors qu'il est la cible des Ultras depuis un an ? Pourquoi s'abaisser à réclamer 1/33.333e du budget du club alors qu'il a dépensé des millions pour limoger un Rudi Garcia qu'il avait prolongé six mois plus tôt et qu'il devra encore passer à la caisse quand les prud'hommes donneront raison à Adil Rami dans l'affaire de son licenciement ? Pourquoi, enfin, partir en guerre en cette période difficile sportivement et alors que se profile l'Olympico avec un tifo que l'on annonce historique ?
Amoureux du club phocéen, pour retrouver en vidéo toute l’actualité de l’OM, rendez-vous sur notre chaîne Butfootballclub. #OMhttps://t.co/TfIBGHoipm pic.twitter.com/3aybHrs4AZ
— But! Football Club (@But_FC) 22 février 2019
J'avoue ne pas comprendre. J'ai beau me mettre à la place de "JHE", ça m'échappe. Certains imaginent qu'il s'agit de représailles contre des Ultras qui réclament sa démission à chaque match au Vel. Seulement, tous les groupes de supporters font pareil, pourquoi cibler le CU84 ? Et surtout, quand il s'est agi de batailler avec les Dodgers, Eyraud n'a pas fait dans la dentelle. Il les a virés du stade et terminé. Il n'a pas œuvré de façon aussi mesquine.
Il reste la possibilité que, sous la pression d'un Frank McCourt fatigué des dérives du club, Eyraud ait décidé de montrer les dents en faisant des Ultras un exemple. Du genre "Maintenant que nous sommes les gérants exclusifs du Vélodrome, vous allez arrêter de faire n'importe quoi". Si c'est ça, c'est aussi très mal venu. Car les Ultras, comme les Winners, ne sont pas les Dodgers. Comme l'a dit l'un de leurs représentants dans une vidéo, jouer au plus con avec eux n'est pas une bonne idée.
Après avoir failli en laissant les clefs du camion à Rudi Garcia la saison dernière, Jacques-Henri Eyraud a la corde au cou. Se mettre un peu plus les tribunes à dos, c'est inciter le bourreau à ouvrir la trappe sous ses pieds. Mais peut-être est-ce ça, finalement, qui l'a incité à valider cette facture honteuse…"
R.N.
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L'OM réclame 6.000€ aux Ultras pour avoir fait des marques sur le sol d'une tribune du Vélodrome en prévision d'un tifo. Un scandale en bonne et due forme.
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