PSG – EXCLU F. Huster : « Le Clasico ? 3-1 pour le PSG ! « 

En toute sincérité.

But! Paris : Francis, quels sont vos premiers souvenirs du PSG et qu'est-ce qui vous a donné envie de supporter ce club ?Francis HUSTER : J'étais là au tout début. J'ai vu les premiers matches quand le PSG est monté en première division. C'était du temps de Daniel Hechter, il y avait une équipe extraordinaire. Après, le PSG a été popularisé par trois hommes. Le premier, Francis Borelli. Il a été à l'image du PSG, fantasque, inventif, humain. C'était un peu le bourgeois gentilhomme du PSG. Et le club était un club populaire, de lumière plutôt africaine. Malheureusement, son époque au PSG s'est terminée un peu sombrement. Le deuxième est Michel Denisot. Il a été pragmatique, intelligent, subtile et il a obtenu ce qu'il avait promis : un titre ! C'était le PSG ‘plus’. Denisot était un Don Juan. Il a tracé son chemin sans états d'âme. Avec lui, c'était un club plutôt de lumière brésilienne. Le troisième, c'est le PSG version Qatar ou plutôt italo-qatarie. Nous sommes cette fois dans l'époque du Misanthrope. Le PSG est devenu l'Inter de Paris ! Quand les Qataris sont arrivés, j'étais pour, car je connaissais ces hommes depuis longtemps. Et je savais que ce qui manquait au PSG depuis longtemps, c'est un patron sur le terrain, mais aussi en dehors. Luis Fernandez a voulu donner du caractère au PSG, mais il y a laissé des plumes. Màªme s'il en est sorti grandi.

Elle vous plaà®t cette équipe ?C'est plus que à§a ! Elle est en train d'acquérir trois choses essentielles : un style de jeu, un patron et une sympathie. Aucune équipe ne pourra lui tenir tàªte sur la longueur. S'il y avait un championnat à 16 équipes commele souhaitait Platini il y a vingt ans, deux ou trois équipes pourraient tirer leur épingle du jeu.

Quelles équipes pourraient néanmoins embàªter le PSG cette saison ?Marseille réalise un bon début de saison, mais n'a pas de réserve suffisante. S'ils rencontrent le moindre problème, ils sont foutus ! Lyon est dans une période de trouble. Je ne les vois pas avoir la force de caractère d'àªtrechampion. Ils sont trop fragilisés. Lille et Montpellier sont déjà trop loin. Ils subissent un contre coup. Je ne vois pas qui peut inquiéter le PSG. Finalement, le seul adversaire à la mesure du PSG, c'est Monaco. Et le championnat de la saison prochaine donnera un beau duel entre le PSG et Monaco.

C'est l'heure du Clasico. Quel est votre rapport avec ce match ?Je suis très en colère par rapport à tout ce qui s'est passé ces dernières années lors de ces matches. à‡a donne une image lamentable des deux clubs. Je lance donc un appel aux deux entraà®neurs. Baup et Ancelotti devraient s'asseoir sur le màªme banc. Je suis certain que la qualité de ce match sera extraordinaire et que tout ce qui va se passer sera de la responsabilité de Baup et d'Ancelotti. Si les deux décident de s'asseoir sur le màªme banc, il ne se passera rien. J'espère aussi que l'arbitrage sera très rigoureux afin que le côté médiatique ne l'emporte pas sur le côté sportif.

Votre pronostic pour le ‘Clasico’ ?Il n'y aura pas photo ! 3-1 pour le PSG.

J.D., à Paris.

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans le But! Paris, en kiosques ce jeudi !

Retrouvez également l'actualité du Paris-Saint-Germain sur paristeam.