Liquidation totale à l’OL : ces stars poussées vers la sortie au Mercato ! 

Le milieu de l'OL Corentin Tolisso, lors du dernier match de la saison contre Angers.
Bastien Aubert
10 juillet 2025

Le maintien en Ligue 1 de l’Olympique Lyonnais a été officialisé hier, mais le club est loin d’être sorti d’affaire. 

L’OL respire mieux. Mais si la décision de la DNCG a permis de garantir une place dans l’élite et une participation à la prochaine Ligue Europa, elle n’a rien changé à la situation financière explosivedu club. Le mot n’est pas dans le communiqué, mais le ton est donné : l’heure est à l’austérité.

Un feu vert sous surveillance

Le message publié par l’OL est limpide : la DNCG a « reconnu l’ambition de la nouvelle direction […] déterminée à assurer une gestion sérieuse à l’avenir ». Une manière polie de tourner la page Textor et de poser les bases d’une restructuration drastique. Le plan présenté par Michael Gerlinger, directeur général, se veut rassurant : « Ce n’est pas un plan d’austérité mais de discipline financière. » 

La nuance est habile. En réalité, l’OL se voit imposer un encadrement strict de sa masse salariale et de ses indemnités de transfert pour la saison 2025-2026. Autrement dit, tous les leviers seront bloqués ou réduits. Et les créanciers du club, désormais omniprésents dans les décisions quotidiennes, veilleront au moindre écart.

Objectif : 100 millions de ventes

Dès la première présentation devant la DNCG, le 24 juin, Lyon avait dressé une liste de départs susceptibles de rapporter près de 100 millions d’euros. Une stratégie assumée, destinée à alléger la masse salariale et injecter du cash. Y figuraient Caleta-Car, Matic, Veretout, Tessmann, Kumbedi, Akouokou ou Descamps. Mais aussi deux actifs majeurs :Malick Fofana et Lucas Perri, pourtant vus comme des hommes de base par Paulo Fonseca, tout juste nommé.

À cette liste, L’Équipe ajoute quatre joueurs courtisés que l’OL aura sans doute du mal à retenir : Corentin Tolisso, Ainsley Maitland-Niles, Georges Mikautadze… et Thiago Almada, dont la situation contractuelle est floue – son prêt gratuit a expiré le 30 juin, sans certitude sur la suite. Le joueur incarne le flou juridique de la galaxie Eagle, où droits économiques et droits sportifs se mêlent.

Une masse salariale divisée par trois

Il y a deux ans, l’OL affichait une masse salariale de 160 millions d’euros, la deuxième de L1. À terme, l’objectif est de la ramener à 60 M€, un effort colossal. Le départ de Lacazette et Tagliafico permet de desserrer un peu l’étau, mais le cap fixé est brutal : le plafond salarial du club sera fixé autour de 200 000 € brut mensuels. Le mercato 2025 donnera donc le ton d’un nouveau cycle, avec des profils bien différents de ceux recrutés ces dernières années.

D’autant que le centre de formation, longtemps réservoir de talent, traverse un creux générationnel qui limite sa capacité à alimenter l’équipe première. Ces deux prochaines saisons s’annoncent comme une phase de transition profonde.

Les plus lus