OL : c’est le grand jour, l’ombre de la faillite plane sur les Gones, Reims se tient prêt !

C’est ce mercredi que la direction de l’OL sera auditionnée par la commission d’appel de la DNCG. Avec la crainte que la rétrogradation soit confirmée, ce qui torpillerait le club au regard de sa dette.
On y est ! Ce mercredi matin, les dirigeants de l’OL ont rendez-vous à Paris pour défendre leur dossier devant la commission d’appel de la DNCG. Depuis que Michele Kang a succédé à John Textor à la tête du club, très peu d’informations ont filtré. Quand l’Américain aimait faire savoir son optimisme au média, la Sud-Coréenne ne dit rien et travaille, en compagnie de son directeur général, Michael Gerlinger. Le duo s’est vu imposer deux impératifs par la DNCG : renflouer les caisses de 100 M€ immédiatement et provisionner la même somme pour la saison à venir.
Une faillite inéluctable en cas de descente confirmée ?
Que ce soit L’Equipe ou les intervenants de L’After hier, la tendance est plutôt à l’optimisme. Michele Kang serait prête à apporter personnellement une trentaine de millions d’euros, le reste viendrait des capitaux d’Eagle ventilés sur d’autres comptes. Et le fond d’investissement Ares, dont John Textor reste actionnaire majoritaire, apporterait l’autre centaine de millions d’euros. Mais le doute est encore permis. Daniel Riolo s’est ainsi demandé, hier soir, si Kang comme Ares n’avaient pas plutôt intérêts à arrêter les frais immédiatement pour sauver ce qui est encore sauvable.
Si jamais le pire scénario se dessinait, l’OL risquerait plus qu’une descente en L2. Car L’Equipe rappelle que la dette était de 541 M€ fin décembre. Beaucoup trop pour un club de L2. La faillite guetterait, ce qui conduirait le club dans les divisions amateures, à l’instar des Girondins de Bordeaux l’an dernier. En cas de confirmation de la décision de la DNCG, l’OL aurait encore deux recours : saisir le CNOSF, mais celui-ci déjuge rarement la commission d’appel, et le tribunal administratif. Mais il serait assuré de ne pas participer à l’Europa League, en vertu de l’accord signé avec l’UEFA. Premier concerné par le drame qui se joue aujourd’hui, le Stade de Reims assure, par la voix de son président, Jean-Pierre Caillot, être prêt financièrement et sportivement à être repêché !