CJ Egan-Riley : « L’OM, c’est le plus grand club de France »

Présenté officiellement ce mardi, CJ Egan-Riley a enfilé le maillot de l’OM avec le sourire… et le numéro 4 dans le dos. Un choix personnel, un discours mature et une ambition claire : s’imposer à Marseille, tout en respectant l’histoire d’un club qu’il qualifie lui-même de « plus grand de France ».
Le numéro 4 en hommage à sa mère
« J’ai choisi le numéro 4 car il est très spécial pour moi. Quand j’étais petit, je jouais dans un club local et c’est ma mère qui avait choisi ce numéro pour moi. J’avais 4 ou 5 ans. Pouvoir le reprendre aujourd’hui, ici à Marseille, c’était une évidence. »
Un symbole fort qui en dit long sur l’attachement émotionnel du joueur à ce nouveau chapitre de sa carrière.
Une première prise de parole lucide
Pour sa première conférence de presse sous ses nouvelles couleurs, Egan-Riley s’est montré humble, mais déterminé. Interrogé, il n’a éludé aucun sujet :
« Je peux progresser dans tout mon jeu. L’an dernier, je n’ai pas été vraiment mis au défi en un contre un, contrairement à ce qui m’attend cette saison en Ligue 1. Mais je suis prêt. »
Et le rythme d’un match tous les trois jours ? Pas un problème selon lui :
« C’était déjà le cas l’année dernière. Je me suis habitué à cette demande physique, même si j’ai encore des choses à améliorer. »
Poste, coach, collectif : une mentalité pro
Pas de revendication individuelle :
« Je veux être le plus possible sur le terrain et aider l’équipe. Peu importe le poste, je m’adapterai aux besoins du coach. Ce qui compte, c’est mon engagement. »
Le lien avec Maxime Estève, et l’amour du club
Proche de Maxime Estève, son ancien coéquipier, il reconnaît une relation forte :
« C’est un très bon ami. Il ne m’a pas vraiment parlé de l’OM, mais en tant que Français, il m’a dit que c’était une bonne décision. »
Quant à l’Olympique de Marseille, il ne cache pas son admiration :
« Je connaissais bien l’histoire du club. Pour moi, c’est le plus grand club de France, avec les supporters les plus historiques. J’ai envie d’en apprendre plus sur Marseille, les fans, la ville… pour pouvoir écrire mon histoire ici. »