OM : De Zerbi confirme son projet radical pour la fin de saison !

Au micro de DAZN puis en conférence de presse, Roberto De Zerbi avait des choses à dire après le match OM – Montpellier (5-1) de ce samedi soir.

Sous pression après sa défaite à Monaco (0-3), l’OM a parfaitement réagi samedi soir en étrillant Montpellier (5-1) pour reprendre la deuxième place de Ligue 1 et remettre un peu de distance sur la 5^ème place après le nul du RC Strasbourg à Monaco (0-0).

Au micro de DAZN, Roberto De Zerbi ne boudait pas son plaisir malgré la partition longtemps poussive de ses Phocéens, saluant l’apport du public du Vélodrome qui ne l’a jamais lâché : « À chaque fois qu’on arrive dans ce stade dans le car, c’est une émotion incroyable. Après une défaite 0-3 (contre Monaco) et sept derniers matches où on a perdu cinq fois, voir le public nous pousser comme ça, c’est une grande chance pour moi et aussi pour mes joueurs. »

« Ce n’est pas une punition »

Reconnaissant que son équipe n’avait « pas fait une bonne première mi-temps », l’Italien reconnait que ses ouailles jouaient avec la peur au ventre : « On était peut-être nerveux. On savait l’importance de faire un résultat ce soir. Nos attaques manquaient d’énergie. On avait peut-être peur de concéder des contre-attaques ». Malgré tout RDZ estime que l’OM est sa place en Ligue 1, dans ce rôle de dauphin à bonne distance du PSG : « Cette deuxième place, celle qu’on occupait au début de la saison, on la mérite même si ce n’est pas fini ».

En conférence de presse après la rencontre, De Zerbi a également confirmé son idée d’une longue mise au vert pour les joueurs et le staff : « Ce n’est pas une punition. C’est seulement pour essayer de se retrouver. Avec Pablo (Longoria) et Mehdi (Benatia), on a décidé que passer quelques semaines ensemble nous permettrait de se préparer au mieux pour la suite. Les joueurs ont accepté. Ça ne va pas changer leur vie, mais ça peut changer leur carrière ». Si l’OM a cherché un camp de base reculé dans le Sud-Est de la France, tout était complet et c’est finalement vers un départ du côté de Rome qu’on se dirige. Loin du contexte et de la pression marseillaise pour un mois qui s’annonce aussi chaud que décisif…