Utilisé à 9 reprises à l’OM, Amar Dedić (22 ans) ne devrait pas voir son option d’achat levée en fin de saison. Ce qui expliquerait son temps de jeu très modeste.
Arrivé l’hiver dernier en prêt au sein de l’Olympique de Marseille, Amar Dedić suscitait de réels espoirs. Latéral droit polyvalent, il incarnait une option d’avenir. Mais à quelques jours de la fin de la saison, son aventure marseillaise semble déjà toucher à sa fin.
L’OM joue sur le règlement
Titulaire à deux reprises, Dedić n’a plus foulé la pelouse depuis le match à Monaco (défaite 3-0). Après des débuts encourageants, ses prestations se sont dégradées, marquées par des pertes de balle répétées, des erreurs techniques et un manque d’impact défensif. Ce déclin progressif s’est accompagné d’une mise à l’écart de plus en plus nette : banc de touche, puis tribune.
Le prêt de Dedić est assorti d’une option d’achat conditionnelle fixée à 10 millions d’euros. Celle-ci ne peut être levée que s’il dispute 50 % des matchs restants avec un « temps de jeu significatif ». Mais l’OM semble jouer sur les limites du règlement. Le joueur a bien effectué quelques entrées en jeu ces dernières semaines, mais souvent trop brèves pour être comptabilisées dans le calcul de cette clause, rapporte Le Phocéen. Une stratégie qui rappelle le cas d’Éric Bailly, écarté à l’époque pour éviter l’activation automatique d’un transfert coûteux.
Amar Dedić, un flop ?
Sportivement, Dedić n’a pas convaincu. Économiquement, l’investissement est jugé trop lourd pour un joueur qui n’a pas su répondre aux attentes. L’OM, dans une logique de gestion prudente, semble avoir déjà acté son départ. Aucune communication officielle ne l’annonce, mais tout porte à croire que le latéral bosnien retournera à Salzbourg à l’issue de la saison, sans bruit ni adieux marquants.
Un épilogue amer pour un joueur qui aurait pu s’imposer, mais dont l’histoire marseillaise devrait s’arrêter avant même d’avoir réellement commencé.