Le non paiement des droits TV par Mediapro en octobre pourrait bel et bien mettre certains clubs de L1 dans le rouge écarlate. Un spécialiste en économie dresse un constat alarmiste.
La volonté de Mediapro de ne pas honorer le versement d’octobre menace les clubs de L1. Le modèle économique de certains les expose encore plus que d’autres à une éventuelle défaillance de paiement du diffuseur sino-espagnol. Dans son édition du jour, L’Équipe a dressé la liste des clubs les plus impactés par le non versement des 172 millions d’euros attendus en octobre. Le Nîmes Olympique, le Stade de Reims et le LOSC seraient notamment les plus impactés.
En comparant ce montant au budget prévisionnel du club, on s’aperçoit que les droits télé représentent 79 % de son budget 2020-2021, fixé à 40 M€. Une vraie dépendance, loin d’être un cas isolé. Six autres clubs (Angers, Brest, Dijon, Strasbourg, Lens et Lorient) disposent d’un budget inférieur ou égal à 50 M€ et possèdent un modèle économique où les droits TV représentent plus de 60 % du budget de la saison.
« La situation est dramatique, estime un très bon connaisseur de la vie économique des clubs dans le quotidien sportif. Si on ne touche pas les droits de Mediapro, certains n’iront pas au bout de la saison. Pour la Ligue 2, qui a des recettes télévisuelles de l’ordre de 5 à 6 millions d’euros, une défaillance du groupe espagnol serait dure à encaisser. Mais ce serait pire en Ligue 1, avec 30 à 35 millions de droits minimum pour les clubs de l’élite. Tout dépendra de la capacité des actionnaires à faire face. Mais sans chercher à dramatiser, il y a une réelle menace d’effondrement. »
• Part des droits télé dans les revenus hors transferts pour les clubs de Ligue en 2018 - 2019.
— Treize013 (@treize013) October 14, 2020
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Un spécialiste en économie dresse un constat alarmiste en cas de non paiement de la traite d'octobre des droits TV par Mediapro.
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