PSG : après le Real Madrid, Luis Enrique fait une annonce sur Dembélé et le FC Barcelone

Après avoir humilié le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs avec le Paris Saint-Germain (4-0), Luis Enrique s’est exprimé en conférence de presse.
Au lendemain d’un triomphe XXL face au Real Madrid (4-0), Luis Enrique n’a pas seulement remporté une bataille tactique et psychologique contre Xabi Alonso. Il a aussi marqué un grand coup dans la guerre des symboles. Et parmi tous les enseignements de cette démonstration, un nom revient dans toutes les bouches, dans tous les messages reçus par le coach du PSG après la rencontre : Ousmane Dembélé.
« Mon téléphone est rempli de messages de félicitations… de la part de culés », a confié Luis Enrique dans une phrase qui sonne comme une déclaration d’amour inversée. Un clin d’œil assumé à son ancienne maison, le FC Barcelone, qui regarde aujourd’hui son ancien coach mettre une fessée au rival honni.
Luis Enrique voit Dembélé Ballon d’Or
Dans ce match au sommet, Dembélé a tout fait : dribbles, accélérations, passes décisives, but. Une prestation totale, qui vient prolonger une saison hors norme. Ce n’est plus un joueur à éclairs, c’est devenu un footballeur abouti. Une métamorphose que Luis Enrique tient à souligner : « Pour gagner le Ballon d’Or, il y a des conditions sine qua non : être décisif, faire gagner ton équipe, créer du jeu. Le joueur qui a rempli tous ces critères cette saison, c’est Dembélé. Et avec beaucoup de différences par rapport aux autres. »
Cette prise de parole n’est pas anodine. Dembélé a souvent été perçu comme une promesse inachevée. Mais aujourd’hui, c’est un homme neuf. À Paris, il a enfin trouvé un cadre, une confiance, un coach qui lui a donné les clés. Et ce coach, c’est un ancien du Barça. Luis Enrique n’est pas du genre à distribuer des compliments gratuits — surtout pas en zone mixte après un clasico remporté avec autant de panache.
Et maintenant, la consécration ?
Dimanche, Dembélé et le PSG joueront la finale de la Ligue des champions face à Chelsea. Un moment de vérité collectif. Mais sur le plan individuel, tout semble déjà scellé. « Ce genre de match peut valider une saison, mais Dembélé n’a plus besoin de prouver quoi que ce soit. Il est déjà l’homme de l’année », glisse un proche du vestiaire parisien.
Le 22 septembre prochain, au Théâtre du Châtelet, c’est un gamin de la Madeleine d’Évreux qui pourrait bien être appelé sur scène. Le Ballon d’Or, un rêve irréel il y a encore six mois, semble désormais à portée de pied. Une trajectoire météorique que même Barcelone n’a jamais su canaliser.