Un élu de la ville de Lens a fait savoir, hier, qu’il allait déposer un recours auprès du tribunal administratif pour s’opposer à la vente du stade Bollaert-Delelis au Racing.
Depuis hier après-midi et un conseil municipal, la ville de Lens a acté la vente du stade Bollaert-Delelis au Racing. Elle va recevoir un chèque de 27 M€, montant relativement faible qui s’explique par le fait que 6,5 M€ ont été défalqués pour s’assurer que le nom de l’enceinte resterait inchangé pour une durée de vingt ans. La municipalité pourra également se servir gratuitement du stade dix fois dans l’année et elle a obtenu du club le maintien de tarifs modérés afin que les supporters sang et or aux plus faibles revenus puissent continuer de soutenir leur équipe.
Un recours déposé auprès du tribunal administratif
Mais la décision de vendre Bollaert-Delelis n’a pas été prise à l’unanimité. La Voix du Nord nous apprend que le chef de file de l’opposition RN, Bruno Clavet, a voté contre car il se pose en « défenseur du patrimoine ». Il a même invectivé le maire, Sylvain Robert, en lançant : « C’est notre identité que vous bradez ! ». Désireux de ne pas en rester là, Clavet a annoncé qu’il allait déposer un recours auprès du tribunal administratif pour remettre en cause cette vente.
Dans les faits, celle-ci a peu de chances d’être retoquées puisque la décision de vendre a été prise démocratiquement. En revanche, la justice peut estimer que le prix de vente constitue un préjudice pour l’Etat (qui a participé à la réfection de l’enceinte pour l’Euro 2016) et donc demander à ce qu’il soit revu à la hausse. Ce qui ne serait pas une bonne nouvelle pour le Racing…
En 𝒑𝒓𝒆́𝒑𝒂𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 avant la grande 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆́𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 🇫🇷
— Racing Club de Lens (@RCLens) May 21, 2025
Direction Clairefontaine pour le milieu lensois Andy Diouf, sélectionné avec l'@equipedefrance Espoirs pour un stage de préparation en vue de l'Euro Espoirs 2025 en Slovaquie. 👏#FiersDEtreLensois pic.twitter.com/eIqKwQRGFE