par La rédaction

Rennes, loseur devant l'éternel ? (QQF 17/20)

Toujours placés, jamais gagnants.

Frédéric Antonetti et ses hommes stagnent depuis plusieurs saisons. Souvent proches du tiercé de tête, ils craquent en fin de championnat.

Pourquoi ça va changer

° Parce que le Stade Rennais et son entraîneur ont décidé de changer d’image. Désireux de « rebretoniser » l’équipe, de nombreux éléments (Kembo, Montaño, Boukari, Boye, Tettey, Foulquier, Brahimi, etc.)  ont été placé sur la liste des transferts. Un véritable ménage salvateur pour un club en réel manque d’idée et souvent bercé par la nonchalance des dernières saisons.

° Équipe au style de jeu assez stéréotypé fait de grands gabarits, puissants mais pas très techniques, l'heure est au changement. Après Pitroipa le dribbleur burkinabé, lors de ce Mercato, Antonetti a fait signer Sadio Diallo et surtout Romain Alessandrini. Un joueur très convoité, véritable petite bombe de 1m73 qui rongeait son frein depuis un bon moment en Ligue 2. Une nouvelle pièce qui vient modifier le visage du onze de départ breton.

° Le club se base essentiellement sur sa formation. Si, cette saison, Sochaux est venu pousser Rennes à la seconde place au classement des meilleurs centres de la DNT, le club breton garde une forte ossature issue de la Piverdière. Un gage indubitable de stabilité. Les joueurs confirmés partent mais sont en permanence remplacés par des jeunes très talentueux.

Pourquoi ils vont encore se planter

° Le gros point négatif qui a empêché le club d'accrocher depuis dix ans une qualification en Champion League, c'est une incapacité chronique à tenir sur la durée. Bien positionnés jusqu'au dix dernières journées, Rennes se manque toujours sur la fin. 6 points sur 30 lors des dix dernières journées en 2010-2011, 3 points pris sur 12 possibles sur le finish de l’an passé… Pourquoi ça changerait ?

° L'environnement à Rennes agace son entraineur. Le public trop mou, l'omniprésence de Pierre Dréossi et surtout l'immaturité de son groupe entament son moral de guerrier. D’autant que chaque saison, le Corse perd l’un de ses meilleurs soldats. Après Sow ou encore Marveaux, M'Vila devrait quitter l’Ille-et-Vilaine cet été. Un nouveau vide qu'il faudra combler avec un jeune ou une recrue. Compliqué.

° En trois saisons bretonnes, Frédéric Antonetti n’est jamais parvenu à faire passer un pallier à son équipe. A un an de la fin de son contrat et malgré le retour de Saint-Sernin, il y a quand même de quoi s’interroger sur la capacité du technicien Corse à franchir le cap et enfin mener le destin d’une équipe d’envergure européenne.

J.R

Les questions qui fâchent, kézako ?

Pour résumer

Toujours placés, jamais gagnants. Frédéric Antonetti et ses hommes stagnent depuis plusieurs saisons. Est-ce que ça peut changer ?

La rédaction
Rédacteur
La rédaction

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.