ASSE – Chronique verte : On n’y comprend plus rien

ASSE – Chronique verte : On n’y comprend plus rien
But ! Football Club
26 octobre 2017

Chaque semaine, Benjamin Danet, supporter invétéré de l'ASSE et directeur général des Editions But!, vous donne son sentiment sur l'actualité des Verts.

A chaque semaine suffit sa peine. Ou plutôt son match en bois, disputé par de tristes Verts dans un Chaudron qui ne peut, logiquement, plus rien changer. Le FC Metz il y a dix jours, pour vingt minutes de football seulement et une victoire face un adversaire d'une faiblesse inouà¯e. Montpellier le week-end dernier, pour zéro minute de ballon et une défaite on ne peut plus logique contre une formation qui n'a pourtant rien d'exceptionnelle. A chaque semaine, son pseudo débat avec, cette fois, pas de “penaltygate”mais des joueurs qui ne comprennent pas les consignes de leur entraà®neur. Consternant, mais réel. Made in “Saint锝 en ces temps où on ne comprend plus grand chose aux choix d'Oscar Garcia.

« Le contenu insipide et le bétonnage en règle, on a donné à l'ASSE »

Car, une fois encore, le fond du problème n'est pas tant l'incompréhension des joueurs, leurs faiblesses, ou de savoir qui va tirer les pénaltys dans l'équipe, mais plutôt les choix d'équipe de notre entraà®neur. Le contenu insipide et le bétonnage en règle, on a donné à l'ASSE mais on n'osait màªme plus croire à une défense centrale à trois, à un latéral droit titulaire qui ne sait pas adresser un centre et à Kévin Monnet-Paquet en arrière gauche. Comment peut-on prétendre à un jeu offensif en alignant Lacroix, Théophile-Catherine et Silva contre une formation habituée au ventre mou de la L1 ? Comment peut-on croire aux vertus offensives de Janko ? Comment peut-on attendre le dernier quart d'heure d'une rencontre, alors que vous àªtes menés au score, pour enfin sortir ce dernier et faire rentrer Hernani ?

Chaque semaine, désormais, on s'interroge. On se demande pourquoi le technicien catalan, paraà®t-il réputé pour son jeu offensif et son pressing tout terrain, nous offre de telles purges avec la seule volonté de ne pas prendre de buts. Troyes, Metz et Montpellier, nous en sommes à 270 minutes de contenus effarants. Qui, et on insiste, nous renvoient aux derniers mois de l'ère Christophe Galtier.

Au contraire d'Oscar Garcia, je n'ai aucune qualification requise pour entraà®ner. Et certainement pas en Ligue 1. En revanche, j'ai la possibilité de voir et d'analyser. Et de m'interroger, dans un premier temps, puis de m'insurger face à des choix qui ne tiennent pas la route. Il ne faut tout de màªme pas àªtre visionnaire pour comprendre que notre jeu n'offre plus le moindre décalage sur les ailes. Que à§a dure depuis des semaines et que màªme les consultants insistent pour s'alarmer du manque de percussion de Silva et de Janko. Il ne faut pas àªtre visionnaire pour comprendre que compiler des milieux de terrain récupérateurs ne sert qu'à ralentir notre jeu. Qu'entre Diousse, Maà¯ga, Selnaes ou Pajot, il faut effectuer des choix, tant le ballon met des plombes à arriver dans les 30 mètres adverses. Il ne faut pas àªtre visionnaire pour voir que Rémy Cabella se perd à rester sur une aile, alors qu'il est aujourd'hui le seul élément capable de donner un ballon dans les pieds.

Pourquoi Oscar Garcia s'obstine-t-il ainsi à faire reculer ses troupes ? A ne plus inciter les siens à effectuer le pressing comme ce fut le cas en début de saison, contre Nice et Caen notamment ? Qu'il ne vienne pas aujourd'hui nous dire que c'est un problème de joueurs, ou encore de mercato, car c'est l'intention qui a bel et bien disparu. Ce sont ses choix. Pas ceux de la direction et encore moins des supporters.

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