ASSE – Galtier : « On est toujours en vie »
A l’issue de la double confrontation de son ASSE face à l’ogre intériste, Christophe Galtier a fait le bilan.
Le coach des Verts balance entre déception comptable et satisfaction d'avoir gagné le respect d'un grand d'Europe. Extraits.
Christophe, quelle analyse faites-vous de ce match nul face à l'Inter Milan (1-1) ?
Christophe Galtier : En première période, nous n'étions pas absents. Mais on était loin. L'organisation mise en place ne nous a pas permis de poser les problèmes qu'on espérait à l'Inter. On a pris un but sans concéder beaucoup d'occasions. En deuxième période, il a néanmoins fallu se réorganiser. Nous avons fourni un deuxième acte de qualité. J'ai trouvé mes joueurs conquérants dans l'esprit, avanà§ant sur l'adversaire. Bien sûr, on a marqué sur coup de pied arràªté mais en deuxième période, on a des situations qui auraient pu nous permettre de prendre l'avantage. Le fait de marquer rapidement en deuxième période nous a décomplexé.
àŠtes-vous satisfait du résultat ?
Non ! Sur l'ensemble du match, non. On a été mené en première période. On a su revenir au score. Ce n'était pas évident ! Mais ce résultat ne me satisfait pas par rapport à la deuxième période et à nos situations”¦ Ensuite, il y a le résultat des autres adversaires. On s’aperà§oit que beaucoup d'équipes sont proches les unes des autres. Màªme si c'est un quatrième match nul, màªme si certains sites spécialisés ont fait remarquer qu'on n'était pas capable de gagner, on est encore en vie. On existe. Face à Qarabag, nous jouerons notre demi-finale.
Que ressort-il de cette double confrontation face à l'Inter Milan ?
Ces matches-là doivent servir à grandir. On les joue pour les gagner mais à§a nous permet aussi d'acquérir de l'expérience, de la confiance. On n'est certes pas arrivé à battre l'Inter mais on n'a pas perdu. Ils ne sont pas arrivés à nous battre. Lors du tirage, tout le monde se demandait à quelle sauce nous serions mangés lors de cette double confrontation. Sur ce plan, je suis satisfait. C'est pour à§a que j'estime que nous n'avons pas non plus été absents des débats lors du premier acte. Si on avait été absent, on en aurait pris quatre. Sincèrement, il faut beaucoup de confiance, de courage et de générosité pour contenir l'Inter sur une double confrontation.
Votre victoire n'est-elle pas d'avoir su décrocher les compliments de Walter Mazzari et d'avoir replacé l'ASSE sur la carte du football européen ?
Tout d'abord, je veux le remercier. C'est sympa. J'accepte volontiers les compliments de mon homologue de l'Inter. Autant nous avions eu un début de compétition compliqué, autant on vient de jouer contre des clubs qui me paraissent supérieurs à ce que l'on est aujourd'hui. Le fait d'avoir tenu tàªte à une équipe et un club comme l'Inter, à§a permet d'entretenir de l'espoir sur la progression que nous devons avoir dans les semaines à venir.
A.C, à Geoffroy-Guichard.