par La rédaction

ASSE : la grave blessure de Roland Romeyer

Blanchi quelques jours avant la finale de Coupe de la Ligue dans l’affaire Adao Carvalho où il était accusé de « recel et abus de biens sociaux », Roland Romeyer n’a pas oublié ce qu’il a vécu.

Blanchi quelques jours avant la finale de Coupe de la Ligue dans l’affaire Adao Carvalho où il était accusé de « recel et abus de biens sociaux », Roland Romeyer n’a pas oublié ce qu’il a vécu. Dans le Progrès ce mercredi, le président stéphanois a fait savoir qu’il avait été meurtri dans sa chair par cette histoire :

« Quand tu te retrouves dans une cellule, à Lyon, que l’on te passe les menottes… La mise en examen a été, sur le plan moral, très dure à vivre. C’est une blessure grave. Cela a été très dur, quelque chose que je ne souhaite à personne. Quand on remet en cause ton honneur... On vous condamne avant de vous avoir jugé. La présomption d’innocence, ça ne veut rien dire. Tout de suite, on te voit coupable. Il y a eu un préjudice moral mais aussi matériel », raconte le dirigeant de l’ASSE qui a vu certains partenaires commerciaux et amis se détourner de lui.

Au cœur de la tourmente à une époque où les Verts n’allaient pas bien sportivement, Romeyer n’a pas oublié les quolibets des supporters : « Tu es un personnage public. Tu fais la une du journal, ça passe en boucle. Alors que le coupable, ça fait quatre lignes. Je me souviens de ce match contre Boulogne, les gens qui crient Romeyer en prison. Et tout le monde qui s’écarte. On a été seuls. Quand certains me passent la main dans le dos aujourd’hui, ça me gratte. »

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