Stade Rennais : Pouille s’explique pour Fofana et Samba et va régler ses comptes avec le RC Lens

Dans une interview pour L’Équipe, le président rennais Arnaud Pouille est revenu sur les arrivées de Seko Fofana et Brice Samba lors du mercato hivernal, tout en promettant du lourd sur son départ du RC Lens.

Après une saison 2023-2024 décevante, conclue à la 10e place de Ligue 1, le Stade Rennais n’a pas vraiment rattrapé le coche cette saison. Avec environ 165 millions d’euros investis sur l’ensemble des deux mercatos de l’exercice 2024-2025, le SRFC a mis la main à la poche, pour au final terminer 12e, avec 5 points de moins que la saison dernière.

Le mercato hivernal avait pourtant été marqué par des arrivées d’envergures, avec celles de Seko Fofana et Brice Samba, entre autres. Dans une interview pour L’Équipe, le président rennais Arnaud Pouille est revenu sur ces signatures et les montants dépensés (20 et 14 millions d’euros), pour des joueurs qu’il a connus lors de son passage au RC Lens.

Arnaud Pouille va rétablir ses vérités sur son départ du RC Lens

« Ils arrivent parce que dans l’espèce d’enlisement dans lequel était le club, ils étaient les deux seuls noms sur lesquels Sampaoli et Frederic Massara étaient complètement d’accord. Et moi, j’étais dans la position de dire : s’il faut aider, j’aiderai. Ce ne sont pas les hommes du président qui débarquent. Et on agit avec l’accord de la propriété. Après, on entend dire : « Ils ont dépensé comme des malades en janvier ». C’est peut-être lié à mon passé et à tout ce qui se raconte sur moi (à Lens, il a parfois été associé à la flambée de la masse salariale), qui est complètement bidon, j’y reviendrai un jour », a-t-il promis.

« Mais prenez le mercato de janvier 2024 et celui de janvier 2025. Faites les plus et les moins et voyez si le dernier était une abomination au niveau investissement. On a anticipé pour la saison à venir. Et sur son apport, Brice a ramené plus de points qu’il n’en a coûtés. Seko, c’est un autre sujet, lié notamment à la réathlétisation de joueurs de retour du Golfe, comme Jota (arrivé fin août d’Al-Ittihad, parti en janvier au Celtic Glasgow). Il n’est pas logique qu’on mette autant de temps à réathlétiser un joueur », a expliqué Arnaud Pouille.