RC Lens : les 3 nouveaux messages forts d'Antoine Kombouaré
Suite au succès acquis devant le Stade Brestois mardi soir (2-0), l’entraîneur du RC Lens Antoine Kombouaré a mis un point d’honneur à saluer ses hommes.
Et pas qu'un peu.
Un message à Mammadov
Le divorce avec Hafiz Mammadov étant consommé, Antoine Kombouaré ne prend plus vraiment de gants pour évoquer son inaction à la tàªte du RC Lens. Dans la victoire, sa langue se délie encore plus. « Cette victoire est une éclaircie par rapport à la grisaille à laquelle nous sommes confrontés en ce moment à tous les niveaux. Par rapport au non match au Havre, à l'argent qui n'est jamais arrivé, ce qui s'est passé à l'extérieur du stade et la décision du président qui a suivi (interdiction d'accès à Bollaert-Delelis pour les Red Tigers). On était attendus. Il était important de gagner pour démarrer la semaine avec enfin une bonne nouvelle », a-t-il signalé.
Une équipe d'hommes, des vrais
Sportivement, le RC Lens a su faire face dans la difficulté pour empocher 3 nouveaux points qui compteront au moment du déballage final vers la montée en L1. Kombouaré se félicite de pouvoir compter sur des hommes, des vrais. « Il faut féliciter les joueurs. Je suis très fiers d'eux, c'est un euphémisme. Je voulais féliciter tout le monde et en particulier le petit Vachoux qui fait un très bel arràªt à 0-0, a-t-il commenté. J'étais très déà§u de la défaite et du contenu au Havre. Aujourd’hui, il y a tout eu : une belle performance, une victoire amplement méritée, le fait de ne pas prendre de but, et de l'emporter par deux buts d'écart, ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps ».
Une pensée émue pour les supporters
Homme de principes, Kombouaré a toujours une pensée pour les supporters lensois, qui n'ont toutefois pu remplir Bollaert comme ils l'auraient voulu suite à la situation tendue du moment. « Dans le stade, forcément on a vraiment vu la différence avec les matches précédents quand tout le public vient en nombre. 20 000 personnes, c'est peu. Il n'y avait pas le màªme tapage et le màªme bruit. Mais si le stade avait été plein et que l'on avait perdu, on serait tous mécontents. C’était essentiel pour les gens venus nous soutenir de voir leur équipe gagner. Ils peuvent àªtre fiers de leur équipe, ce qui n'était pas le cas il y a trois jours », a conclu l'entraà®neur artésien. Tout un symbole.